Le chalutier russe multirécidiviste « Oleg Naydenov » tient une fois de plus le premier rôle de la saga « Pêche INN au large des côtes sénégalaises ». Il a été pris en flagrant délit de pillage au sud du Sénégal par la marine nationale.
Oleg est coutumier des faits. Déjà en 2010 et 2012, ce même bateau avait été surpris par l’équipage du navire de Greenpeace, l’Arctic Sunrise, en train de pratiquer de la pêche INN (Illicite, Non-déclarée, Non-réglementée). A la suite de l’incident en 2012, il avait dû payer une amende pour retourner en mer et continuer ses mauvaises pratiques au vu et au su de tout le monde. Oleg s’est sans doute cru intouchable à ce moment-là.
Le gouvernement du Sénégal doit sévir et prendre des mesures fermes pour punir cet insatiable monstre des mers. Si rien n’est fait, il continuera de pêcher en toute impunité au détriment des populations et des communautés de pêcheurs.
Depuis son accession au pouvoir, le nouveau gouvernement sénégalais semble très soucieux du bien-être de sa population. Il a montré et continue de montrer sa volonté d’agir pour une meilleure gestion de ses ressources halieutiques. Volonté matérialisée d’une part par l’annulation des autorisations de pêche à 29 chalutiers pélagiques, en avril 2012, et aujourd’hui par l’arrestation de ce bateau sans foi ni loi.
Une fois de plus, ce gouvernement montre sa détermination à agir et cette détermination de mettre en œuvre la législation sur la pêche devrait servir d’exemple partout ailleurs dans la région. Il est grand temps que les Etats se donnent les moyens pour renforcer la surveillance de leurs eaux.
L’acte posé par le Sénégal fera certainement tâche d’huile dans la région. Du Maroc à la Guinée en passant par la Mauritanie, les gouvernements doivent travailler ensemble pour mener ce combat. Un combat pour le bien-être des populations d’aujourd’hui et de demain.
Cette leçon doit servir d’exemple à tous ces monstres des mers sans foi ni loi qui continuent malgré tout de convoiter les ressources restreintes dont disposent encore les eaux ouest-africaines.
Les monstres des mers qui pillent les océans du globe doivent être envoyés à la casse, c’est là leur place !