A Johannesburg, les activistes ont drapé la statue de l’ancien Président Mandela sur la Place Nelson Mandela avec le message *Zuma Va à Copenhague* pour demander au président sud-africain actuel d’aller personnellement à Copenhague pour s’assurer qu’un accord équitable est conclu. Les pays en voie de développement doivent créer la confiance et démontrer des capacités de direction en s’engageant à fond sur les réductions des émissions au niveau national et en fournissant un financement substantiel et une technologie pour l’allègement et l’adaptation des pays en voie de développement.
“La planète ne peut plus attendre, les dirigeants mondiaux doivent s’engager personnellement vers un succès du Sommet sur le Climat de Copenhague et doivent s’accorder sur un protocole qui engage les parties et qui conduira les économies vers un développement sans carbone” a déclaré Agnes de Rooij, militante du climat chez Greenpeace, “Copenhague constitue un jalon vers le succès ou l’échec sur le climat, et non pas un jalon sur la voie de plus de réunions aux sujet de réunions.”
A Pietermaritzburg, la statue de Mahatma Gandhi était recouverte d’une
bannière sur laquelle on pouvait lire *Joignez l’(a) [R]évolution de
l’Energie*, qui est le projet de Greenpeace pour un développement durable
et équitable, en offrant des emplois écologiques par l’investissement dans
les énergies propres telles que l’énergie éolienne et solaire et par
l’utilisation de l’énergie de manière efficace et réfléchie. . Au Cap, on
pouvait lire sur la statue de Cecil Rhodes ‘Le *Futur est Solaire’*,
symbolisant le fait que les énergies renouvelables constituent la véritable
richesse inexploitée en Afrique du Sud plutôt que les minéraux.
L’Afrique du Sud est l’un des seuls pays en voie de développement qui
possède une stratégie du climat à long terme qui recherche un maximum dans
les émissions et une baisse par la suite, ce qui est préconisé par les
dernières recherches scientifiques pour éviter des changements climatiques
dangereux. Cependant leur stratégie est basée sur des technologies
onéreuses, non-prouvées et non-viables telles que le dumping de CO2 (
Capture et Stockage de Carbone CSC) et l’énergie nucléaire et elle ne met
en place aucune mesure pour stimuler un investissement massif dans l’énergie
renouvelable et efficace.
“L’appel pour une direction africaine forte à Copenhague doit aller de pair
avec un engagement clair au niveau national, particulièrement pour
l’Afrique du Sud afin de mettre fin à sa dépendance vis-à-vis du charbon”, a
déclaré Michelle Ndiaye Ntab, Directeur Exécutif Greenpeace Afrique. “Le
gouvernement sud-africain doit mettre de l’ordre au niveau national et doit
mettre en place des politiques effectives pour effectuer une juste
transition vers un système d’énergie durable pour créer des emplois
écologiques.”.
Un bon accord à Copenhague devra inclure l’engagement des pays
industrialisés d’un minimum de US$140 milliards par an pour supporter ce
genre de démarches d’allègement, de protection de la forêt et
d’adaptation aux impacts du changement climatique dans les pays en voie de
développement.
En outre, Greenpeace exige que :
- les émissions globales atteignent leur maximum vers 2015 et diminuent rapidement par la suite pour atteindre le plus possible zéro émission au milieu du siècle.
- Les pays en voie de développement, en tant que groupe, réduisent les émissions d’au moins 40% vers 2020 (comparé aux niveaux de 1990). Les trois quarts au moins de ces réductions doivent être effectués au niveau national.
- Les pays en voie de développement réduisent la croissance prévue des émissions 15-30% vers 2020, avec l’aide des pays industrialisés.
Contacts de Greenpeace :
Fiona Musana, Directrice de la Communication, Greenpeace Afrique +27 79 512
9381
Agnes de Rooij, Militante Internationale du climat +27 823160507
Tshepo Peele, Coordinateur Bénévole Greenpeace Afrique +27 79 512 8594
Pour les photos veuillez contacter Franca Michienzi: +31653819255
Pour la vidéo veuillez contacter Fiona Musana