Réchauffement de la Terre, fonte des calottes polaires, dérèglement des écosystèmes... Il est urgent d’agir, au lieu d’émettre toujours plus de gaz à effet de serre. Bien que le temps presse, tout espoir n’est pas perdu.
Effet de serre
Brûler des combustibles fossiles (pétrole, gaz et charbon) pour en tirer de l’énergie émet des gaz à effet de serre tels que le CO2. Mais la déforestation et l’élevage produisent également de grandes quantités de gaz à effet de serre. Dès qu’ils sont présents dans l’atmosphère, ces gaz retiennent la chaleur du soleil, entraînant un réchauffement de la Terre. C’est un peu comme se coucher en hiver : avec une couverture, la chaleur est agréable, mais avec trois, on transpire vite à grosses gouttes.
Etés plus chauds
La concentration mondiale en CO2 a atteint 400 ppm en mars 2015, soit son plus haut niveau depuis plus d’un million d’années, et un taux 40% supérieur à celui du début de la révolution industrielle. Les conséquences de cette augmentation sont visibles : les calottes polaires et les glaciers fondent à un rythme accéléré, la saison des ouragans devient plus longue et plus intense, les canicules et les inondations sont plus fréquentes et dévastatrices...
Si nous ne parvenons pas à maintenir le réchauffement sous la barre de 1,5 °C , nous pouvons nous attendre à encore plus de violence de la part de la nature. Des régions côtières et des îles menacent de disparaître sous le niveau de la mer ; inondations et famines frappent quotidiennement de nombreux pays ; et des maladies telles que la malaria et le choléra font aussi leur apparition chez nous. Les déplacements de population, les inégalités grandissantes et les conflits pour l’eau et les terres agricoles en seront les conséquences inévitables.
[R]évolution énergétique
La meilleure façon d’éviter un maximum de ces maux consiste à limiter le plus rapidement possible nos émissions de gaz à effet de serre. Cette démarche nécessite une approche belge mais aussi européenne, ainsi qu’une concertation à l’échelle internationale. Greenpeace milite ainsi pour un accord climatique contraignant doté d’objectifs ambitieux et prévoyant une répartition équitable des charges. Mais plus que tout, nous devons apprendre à voir l’énergie autrement.