La plateforme “Stop and Go”, lancée le 26 Avril dernier, 25 ans après la catastrophe de Tchernobyl, demande le respect de la loi de sortie du nucléaire et le développement d'une vision à long terme, partagée et coordonnée, pour notre politique énergétique. Une telle politique ne peut que donner la part belle aux économies d'énergie et au développement des énergies renouvelables.
Une diversité d'organisations
Par sa présence auprès de la centrale de Doel, la plateforme “Stop and Go” a marqué le coup aujourd'hui. 80 éoliennes ont été plantées symboliquement à un jet de pierre de la centrale de Doel, chacune d'entre elles représentant un membre de la plateforme. Parmi les membres de la plateforme on compte non seulement des organisations environnementales, mais aussi des organisations Nord-Sud (Oxfam, CNCD,...), des acteurs du secteur renouvelable (Eneco, Rescoop, Ecopower,...), des organisations culturelles (Ancienne Belgique, Théâtre de Poche,...) , des partis politiques (Ecolo, Groen!, sp.a,...) et diverses associations de la société civile. Pour la liste La liste complète est consultable sur www.stop-and-go.be.
Respect de la loi de sortie du nucléaire
“Nous nous réjouissons que la note du formateur Elio Di Rupo donne la priorité aux énergies renouvelables et au respect de la loi de sortie du nucléaire, qui constitue un impératif et un préalable à la mise en oeuvre d'une politique énergétique durable.” dit Cécile de Schoutheete d'Inter-Environnement Wallonie. “Des mesures sont plus que jamais nécessaires afin de mettre sur les rails une telle politique énergétique. Il suffit d'exploiter l'énorme potentiel d'économie d'énergie dont dispose notre pays pour fermer les centrales nucléaires comme prévu en 2015, sans porter préjudice à la sécurité d'approvisionnement. Un nombre grandissant d'acteurs de la société demandent que l'on s'atelle à l'élaboration d'un futur énergétique durable. C'est pourquoi nous menons aujourd'hui cette action ensemble.”
Une demande claire: une politique énergétique durable
"Nous nous sentons bien sûr concernés par ce débat, en tant qu'organisation de la société civile. La future politique énergétique de ce pays nous concerne tous", dit Annemie Drieskens, secrétaire à la politique des familles de Gezinsbond. "Il est important que le plus de voix possibles se fassent entendre en faveur d'une politique énergétique durable et tournée vers le futur. Nous avons rejoint Stop & Go pour cette raison-là".
"L'Ancienne Belgique voit le soutien de Stop & Go comme la suite logique de son engagement pour une gestion d'entreprise respectueuse de l'environnement. Nous utilisons depuis le 1er mai 2009 du courant vert et voulons montrer, par cette initiative entre autres, que culture et environnement peuvent fonctionner main dans la main." dit Dirk De Clippeleir, directeur de l'Ancienne Belgique.
Par leur présence auprès de la centrale de Doel, les membres de la plateforme démontrent leur détermination à quitter cette technologie du passé que représentent Doel et Tihange et leur appel pour un système énergétique durable basé sur les énergies renouvelables. Ils demandent également à la population de soutenir massivement la pétition www.nucléaire-stop.be, qui rassemble déjà plus de 80.000 signataires.
Stop and Go est une plate-forme initiée par différentes organisations environnementales Greenpeace, Bond Beter Leefmilieu, WWF et Inter-Environnement Wallonie, qui unissent leurs forces pour la sortie du nucléaire et pour une vision à long terme, partagée et durable de notre politique énergétique. 80 organisations se sont déjà jointes à la plate-forme. www.stop-and-go.be et www.facebook.com/stopgoBE