Communiqué de presse - 30 décembre, 2016
Greenpeace mène en ce moment une action au Brico Cross, à Bredene. Plus de 40 activistes demandent au sponsor principal de la course d'enfin mettre la nature et la santé au-dessus de ses propres profits. Brico doit bannir les produits contenant du glyphosate, un « cancérigène probable », de ses rayons.
Une quarantaine d’activistes de Greenpeace ont grimpé sur les pylones, ponts et toits des environs du Brico Cross de Bredene, pour dénoncer les pratiques du sponsor principal de cette course. Ils ont affiché de faux logos et des bannières avec photo. « Le cyclo-cross est un sport d’extérieur fantastique, mais nous avons un problème avec l’hypocrisie du sponsor principal de cette course », explique Heleen Vankrunkelsven, l’une des activistes, mère de famille.
Brico vend effectivement toujours de dangereux désherbants, comme le Roundup, dans ses magasins. Ces produits contiennent du glyphosate, une substance chimique déclarée « probablement cancérigène » par l’Organisation mondiale de la Santé et des scientifiques soupçonnent qu’il ait aussi un effet perturbateur sur le système hormonal.
(retrouvez un dossier complet sur le glyphosate ici)
Pourtant, dans ses valeurs, la chaîne de magasins se dit «acteur du développement durable». « Brico met ses profits au-dessus de la santé de ses clients et de l’environnement, dénonce Muriel de Pauw, chargée de la campagne Agriculture chez Greenpeace. Nous voulons que le leader du marché prenne ses responsabilités et bannisse ces pesticides de ses rayons. »
Brico ne voit pas de raisons pour arrêter la vente de produits contenant du glyphosate, se cachant derrière le fait que la vente de ces produits est légale. Mais cela ne peut pas être une excuse, ni pour Brico, ni pour le reste du secteur. D'ailleurs dans nos pays voisins de nombreuses chaînes de bricolage n'ont pas attendu une interdiction légale pour retirer ces produits de la vente.
Plus étonnant encore : la sœur de Brico, Praxis, une enseigne néerlandaise de bricolage qui appartient au même groupe, a banni ces produits depuis près de deux ans. « Doit-on en déduire que la santé des Belges est moins importante que celle des Néerlandais ? », s’interroge Muriel de Pauw.
Note :
Retrouvez des informations complètes sur le glyphosate dans notre media briefing, disponible sur notre site web.
Contact :
Thomas Leroy, attaché de presse de Greenpeace, +32 496 26 31 91