Bois amazonien bloqué à Anvers : la loi européenne doit être appliquée !

Communiqué de presse - 13 novembre, 2014
Hier, les autorités belges ont bloqué, dans le port d’Anvers, deux containers chargés de bois suspect en provenance de l’Amazonie brésilienne [1]. Cette mesure a été prise après qu'elles aient été alertées par Greenpeace, l'ONG détenant des informations permettant de douter de la légalité du bois. Il est interdit, depuis le 3 mars 2013, d’introduire du bois illégal sur le marché de l’Union européenne et les importateurs de bois sont obligés d’appliquer le principe du « diligence raisonnée. » Ils doivent prendre les mesures nécessaires pour exclure tout risque que du bois illégal ne soit introduit sur le marché.

Au mois de mai de cette année, Greenpeace a publié un rapport sur les pratiques illégales répandues au sein du secteur du bois au Brésil. En octobre, nous avons publié un second rapport montrant que la scierie brésilienne Rainbow Trading est impliquée dans le commerce de bois illégal. Greenpeace a partagé cette information avec des importateurs belges de bois. Cela n’empêche pas certaines entreprises de poursuivre leur commerce avec des fournisseurs douteux.

"Bloquer ces containers est une bonne première étape mais les autorités belges doivent désormais prouver que la stricte application du Règlement Bois européen les préoccupe", dit Jonas Hulsens, responsable de campagne forêts pour Greenpeace Belgique. "Ce qui implique : confisquer le bois venant de scieries impliquées dans le commerce de bois illégal, sanctionner les importateurs qui n'appliquent pas le principe de 'diligence raisonnée' et contrôler, de manière systématique, le bois originaire de zones classées à haut risque telles que l'Amazonie brésilienne."

[1] Bois brésilien placé sous contrôle douanier au port d'Anvers

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