Greenpeace réagit à la note du formateur et exige de la clarté quant à la sortie du nucléaire

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Communiqué de presse - 21 août, 2014
Le journal « De Morgen » de ce 21 août mentionne que la note du formateur contient un passage dans lequel il est question de revoir le calendrier de sortie du nucléaire. Mais qu’entend-on par-là ? Envisage-t-on de prolonger la durée de vie des centrales nucléaires, dont la fiabilité est aujourd’hui sérieusement remise en question ? Ou au contraire, veut-on, sur base de la possible fermeture définitive des réacteurs de Tihange 2 et Doel 3, accélérer la sortie du nucléaire ?

Greenpeace insiste auprès des négociateurs qu’ils fassent rapidement la clarté sur ce sujet. L’urgence des problèmes liés à notre approvisionnement énergétique à court terme (pour les prochains hivers) ne permet pas de rester dans le vague au niveau politique. Il est irresponsable de laisser la population dans le doute alors qu’il est question d’énergie, un bien vital pour chaque citoyen. On ne peut laisser libre cours aux spéculations et à la panique. Car on risquerait d’engendrer un climat dans lequel les choix en faveur d’un avenir énergétique durable seraient hypothéqués.

Un choix clair doit être fait en faveur d’une politique énergétique durable, basée sur les économies d’énergie et les énergies renouvelables. Les formateurs doivent reconnaître que c’est bien notre dépendance à l’énergie nucléaire qui met aujourd’hui en danger l’approvisionnement énergétique de la Belgique.

Les dirigeants politiques doivent avoir le courage de tourner définitivement le dos à l’ère nucléaire. La Belgique a besoin d’un accord énergétique au niveau fédéral, porté par de vastes pans de la société, définissant des lignes claires pour stimuler les sources d’énergies propres et renouvelables et pour faire un usage plus efficace de l’énergie.

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