La directrice internationale de Greenpeace prend part à une action contre les plans de forage de Total

Communiqué de presse - 27 mars, 2017
Plus de 40 activistes de Greenpeace, dont Bunny McDiarmid, sa directrice internationale, ont réalisé une spectaculaire action dans le centre d’opération de Total en Belgique. Les activistes, originaires de 7 pays, ont déployé une image réalisée par le street artist Bonom avant de l’inonder de ‘pétrole’. Ils protestent contre les nouveaux forages que veut réaliser Total à proximité du récif corallien de l’Amazone, découvert récemment. Dans le cadre du mouvement global Break Free, ils appellent à définitivement quitter les énergies fossiles et à accélérer la transition équitable vers les énergies renouvelables

Ce matin, plus de quarante activistes de Greenpeace ont entamé une action au coeur du centre d’opération de Total en Belgique, dans le port d’Anvers. Ils protestent contre les désirs de Total de réaliser de nouveaux forages pétroliers dans l’embouchure de l’Amazone. Parmi ces activistes, originaires de sept pays différents, se trouve la directrice internationale de Greenpeace, la néo-zélandaise Bunny McDiarmid.

Pour faire passer leur message, les activistes ont escaladé un grand réservoir de pétrole, une torchère et une cheminée de 90m. Sur le réservoir, ils ont déployé une image réalisée spécialement pour l’occasion par le street artist Bonom - de son vrai nom : Vincent Glowinski - avant de la couvrir de ‘pétrole’, exactement ce que risque de subir le récif corallien de l’Amazone en cas d’une marée noire. Les activistes ont aussi déployé une banderole disant “Total, ne détruisez pas le récif”

“Des scientifiques viennent tout juste de découvrir un énorme et unique récif corallien à l’embouchure de l’Amazone. Et voilà déjà que des entreprises comme Total sont prêtes à risquer la destruction de cette merveille naturelle dans leur quête avide de plus de pétrole que nous ne pouvons même plus nous permettre de brûler. C’est une aberration. C’est pourquoi je suis là aujourd’hui, dans la plus grande raffinerie de Total, pour m’assurer que le monde comprenne quel danger Total fait courir au récif amazonien”, a déclaré Bunny McDiarmid.

Développer des forages en ces eaux inviolées ne chamboulerait pas seulement toute la biodiversité qui s’y épanouit mais menacerait également les terres indigènes et la vie des communautés locales. De plus, forer pour trouver encore plus de pétrole n’est plus réaliste : exploiter les réserves de charbon, de gaz et de pétrole qui sont déjà utilisées nous mènerait au-delà des 1,5°C de réchauffement climatique, soit l’objectif fixé dans l’Accord de Paris afin d’éviter un catastrophique changement climatique.

Cette action contre de nouveaux forages pétroliers n’en est qu’une parmi de nombreuses autres prenant place ce mois-ci dans plus de 60 pays sous la bannière du mouvement Break Free. “Des dizaines de milliers de citoyens et des centaines d’associations à travers le monde demandent aux multinationales et aux gouvernements de cesser de lorgner vers les énergies fossiles. Si nous voulons sauver le climat et l’environnement, dont nous dépendons tous, il faut se tourner vers un avenir plus vert et plus durable en accélérant la transition vers les énergies renouvelables.”

A la réputation déjà sulfureuse, Total est à nouveau accusée de n’avoir aucune limite pour amasser des bénéfices. “Nous ne pouvons laisser les entreprises pétrolières détruire les richesses de notre planète sans réagir, conclut Bunny McDiarmid, la directrice de Greenpeace International, présente sur l’action. Alors que l’accord de Paris a convenu qu’il fallait limiter le réchauffement climatique sous les 1,5°C, il est grand temps que les grandes entreprises telles que Total cessent de tenter de verdir leur image mais agissent réellement et concrètement en délaissant les énergies fossiles, comme le demande le mouvement Break Free dans son ensemble.”

Plus d'info :

Photos disponibles ici : http://media.greenpeace.org/shoot/27MZIFJJ76767

Vidéo disponible ici : http://media.greenpeace.org/shoot/27MZIFJJ76YW8

Les activistes viennent de Belgique, des Pays-Bas, d’Allemagne, du Royaume-Uni, de Hongrie, de Suisse et de Nouvelle-Zélande.

Contact :

Thomas Leroy, attaché de presse de Greenpeace Belgique, +32 496 26 31 91