Le gouvernement belge, esclave d’Electrabel

Communiqué de presse - 18 décembre, 2014
Notre gouvernement reste plus que jamais à la botte d’Electrabel. Pour Greenpeace, la décision de prolonger Doel 1 et Doel 2 prouve une fois de plus que nos dirigeants ne veulent pas sortir du nucléaire.

En s’accordant ce jeudi pour prolonger de dix ans la durée de vie de Doel 1 et Doel 2, notre gouvernement montre une fois de plus qu’il est à la botte d’Electrabel. Tel un véritable esclave. « Nos dirigeants ne veulent pas sortir du nucléaire. La décision de la Ministre Marghem confirme que l’approvisionnement énergétique en Belgique est dicté par une entreprise privée française, uniquement intéressée par le profit », commente Jan Vande Putte de Greenpeace.

Une lamentable décision, prise sous la pression d’Electrabel. Qui plus est, cette décision a été actée avant même qu'une évaluation technique des réacteurs fissurés de Doel 3 et Tihange 2 n'ait eu lieu. Ce qui est contradictoire à l’accord de gouvernement.  « Les énergies renouvelables sont désormais hors-jeu en Belgique, au même titre qu’un avenir durable », conclut Jan Vande Putte. « Notre approvisionnement énergétique sera donc encore incertain pour dix ans supplémentaires puisqu’il restera dépendant de vieilles centrales nucléaires qui ont fait leur temps. »