Greenpeace s'est rendu ce midi 14 juillet 2005 au siège bruxellois d'Electrabel pour dénoncer les orientations passéistes de l'electricien, qui refuse d'envisager la fermeture de ses centrales au charbon. en entament symboliquement son action à 11h59, Greenpeace souhaite souligner qu'en matière de protection du climat, il est "moins une".
Greenpeace s'est rendu ce midi 14 juillet 2005 au siège bruxellois d'Electrabel pour dénoncer les orientations passéistes de l'electricien, qui refuse d'envisager la fermeture de ses centrales au charbon. en entament symboliquement son action à 11h59, Greenpeace souhaite souligner qu'en matière de protection du climat, il est "moins une".
Greenpeace s'est rendu ce midi 14 juillet 2005 au siège bruxellois d'Electrabel pour dénoncer les orientations passéistes de l'electricien, qui refuse d'envisager la fermeture de ses centrales au charbon. en entament symboliquement son action à 11h59, Greenpeace souhaite souligner qu'en matière de protection du climat, il est "moins une".
Greenpeace déplore l'attitude d'Electrabel, qui refuse ne
serait-ce qued'envisager la fermeture de ses centrales au charbon.
Cescentrales sont pourtant particulièrement nocives pour le
climat,puisqu'elles sont responsables de 10% des émissions de CO2
de notrepays. En entamant symboliquement son action à
11h59,l'association de protection de l'environnement souhaite
souligner qu'enmatière de protection du climat, il est « moins une
». Greenpeacedemande à l'électricien d'orienter ses
investissements versl'efficacité énergétique et les sources
d'énergies renouvelables.
Les militants de Greenpeace participant à l'action de
protestationétaient, dans leur grande majorité, également présents
lors desdifférentes actions récemment menées par Greenpeace pour
obtenir lafermeture rapide des centrales au charbon belges (1).
Cettefermeture est parfaitement réaliste à court terme si l'on
s'appuie surdes mesures d'efficacité énergétique. Celles-ci
permettent eneffet de réduire sensiblement notre consommation
électrique (2).
« Nous demandons à Electrabel d'entrer franchement dans l'ère
deKyoto en envisageant la fermeture de ses centrales au charbon,
préciseJean-François Fauconnier, de la campagne climat de
Greenpeace. C'est sans attendre qu'il faut oeuvrer à l'essor des
énergies d'avenir,propres et renouvelables, que la Belgique peut
développer sur sonterritoire. »
Nos futures émissions de CO2 seront en grande partie déterminées
parles choix en matière d'énergie qui sont fait actuellement.
LaBelgique s'engagera-t-elle enfin dans la voie de
l'efficacitéénergétique ? Quelles technologies assureront
l'approvisionnementde l'énergie dont nous avons besoin ? Ces choix
- fondamentaux enmatière de changements climatiques - ne peuvent
être régis par lesvisées économiques à court terme d'un producteur
d'électricité. Vu l'impact potentiel des changements climatiques,
il s'agit avant toutde choix de société. Dans cette perspective,
il est aberrant demaintenir la dépendance de la Belgique vis-à-vis
de ressourcesénergétiques aussi problématiques que le charbon ou
l'uranium(3).
Jusqu'à présent, Electrabel fait la sourde oreille et continue
àenvisager l'utilisation de charbon comme une solution d'avenir
(4).
« Les changements climatiques ne constituent pas une
menacefictive, mais bien la dure réalité, rappelle
Jean-FrançoisFauconnier. Sans action urgente, nous seront de plus
en plusconfrontés à des phénomènes climatiques extrêmes comme des
périodes desécheresse, des pluies diluviennes ou des
inondations. L'Organisation Mondiale de la Santé estime que, chaque
année, 150.000personnes meurent des impacts des changements
climatiques. Niercette menace, comme Electrabel le fait, est tout
simplement criminel! »
Other contacts: Jean-François Fauconnier, campagne ‘Climat’ 0496/161.587Eddy De Neef, service de presse 0494/510.991
Notes: 1) voir communiqués de presse précédents et dossier de presse sur www.greenpeace.be.2) Greenpeace a publié le 29 juin dernier un rapport réalisé par le bureau d’études e-ster et confirmant l'immense potentiel à court terme de l'efficacité énergétique en Belgique: 9.510 GWh, soit une économie de 12% de notre consommation en électricité, réalisable en deux ans ; l’équivalent de la consommation de 2,3 millions de ménages. Ce potentiel nous permet d’envisager sereinement la fermeture de la moitié de nos centrales au charbon et du doyen de nos réacteurs nucléaires (Doel 1). A moyen terme (dix ans), les mesures d’efficacité énergétique nous permettent d’envisager la fermeture des sept centrales au charbon belges (8.684 GWh) et des trois plus vieux réacteurs nucléaires (14.060 GWh). Ce potentiel a, en effet, été évalué à quelque 23.770 GWh. Etude disponible sur www.greenpeace.be3) En Belgique, l'électricité provient pour un peu plus de la moitié du nucléaire, pour environ un quart du gaz et pour un peu plus de 10% du charbon. Les renouvelables ne représentent qu'environ 2% (dont la majorité d'origine hydraulique) de la production d'électricité dans notre pays. La part des renouvelables dans la production d'Electrabel en Belgique est de 0,6% (source : rapport annuel 2004 Electrabel). 4) Electrabel steekt zijn energie in steenkool, Metro, 24 décembre 2004.