Cameroun : nous voulons une réponse franche d’Herakles Farms

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Actualité - 25 février, 2013
Greenpeace pose beaucoup de questions gênantes. Aux gouvernements, aux entreprises, aux institutions… Il arrive qu'ils choisissent de ne pas nous répondre en espérant sans doute qu’après un délai « raisonnable », nous laisserons tomber. C’est sans compter sur notre ténacité, et sur celle des citoyens !

Herakles Farms fait partie de ces entreprises qui pensent que mettre la tête dans le sable est une bonne attitude face aux questions posées par Greenpeace et les autres ONG et nombreux opposants Camerounais au projet d’Herakles Farms. Herakles Farms et Bruce Wrobel, le président, ne semblent pas avoir envie de s’expliquer sur le projet de plantations de palmiers à huile au Cameroun.

Mais Greenpeace aime poser des questions et en soulève de nouvelles dans le nouveau rapport publié par Greenpeace USA : Herakles Farms au Cameroun : contre-exemple pour l’huile de palme.

Le rapport relève les points cruciaux sur lesquels Herakles Farms doit se justifier :

  • Les millions de tonnes de carbone que le projet va émettre ?
  • La destruction d’un corridor écologique primordial ?
  • Le mépris affiché face au mécontentement des populations ?
  • La poursuite des travaux sur le terrain en violation de la loi camerounaise ?

Greenpeace continuera à donner, ici et ailleurs, une voix aux résistants locaux. Ainsi, le samedi 2 février, Greenpeace a apporté sur la Place du Palais Royal à Paris la déforestation et ses conséquences environnementales et humaines effroyables. Cette manifestation de soutien à la résistance locale camerounaise a rassemblé des centaines de personnes. L’objectif ? Ne pas laisser ce scandale qui parait se dérouler loin de nous dans le silence et l’ignorance. De nombreux messages de soutien ont par ailleurs été déposés via internet.

Le ministre de l’agriculture camerounais s’est finalement penché sur la question d’Herakles Farms. C’est un début mais nous voulons qu’il réponde à nos questions !

C’est pourquoi nous avons porté nos questions et réclamé l’arrêt du projet directement à New York, où se trouve le siège d’Herakles Farms, en compagnie de deux activistes environnementaux et dirigeants d’ONG camerounaises, Nasako Besingi et Samuel Nguiffo.

Aidez-nous à obtenir des réponses. Ensemble, nous pouvons relayer la voix des populations menacées et réprimées au nom du seul profit d’Herakles.

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