Actualité - 10 décembre, 2010
La conférence des Nations unies sur le climat se termine aujourd'hui. Rien ne laisse pour l'heure présager du résultat. C'est du moins ce qui ressort de l'ambiance qui règne en ce moment à Cancun. L'une des principales pierres d'achoppement reste la suite à donner au protocole de Kyoto. C'est pourtant une exigence importante des pays en développement.
Action de Greenpeace à Cancun: dans l'eau flottent des monuments célèbres comme les pyramides...
Le protocole de Kyoto se termine en 2012 et il faudrait au minimum obtenir une déclaration d'intention de la part des pays signataires de Kyoto. Nous restons cependant positifs par rapport au fait que nous pourrions lentement nous diriger vers un Kyoto bis. En effet, l'Union européenne a timidement laissé entendre qu'elle veut aller vers un nouveau Kyoto, une attitude qui semble satisfaire les pays en voie de développement.
Même la Chine semble faire de faibles concessions. « La Chine veut réduire ses émissions. Mais elle n'entend pas agir dans le cadre d'un accord contraignant et ne souhaite pas non de contrôle externe », a déclaré Wendel Trio, responsable Climat pour Greenpeace à Cancun. « Sur ce dernier point cependant, les choses semblent lentement évoluer. Ce serait une concession faite aux Etats-Unis. En échange, la Chine souhaite sans doute obtenir des sous provenant du Fonds Climat. A terme, nous voulons que les réductions d'émissions de la Chine s'inscrivent dans le cadre d'un accord international contraignant, même si on est encore loin du compte aujourd'hui. »
Fonds Climat
Le Fonds Climat, dans lequel 100 milliards de dollars devraient être injectés annuellement pour soutenir les pays en développement, pourrait faire l'objet d'un accord d'ici demain matin. Greenpeace suit de très près les discussions en cours.