Actualité - 15 mars, 2011
Face à la gravité des événements, Greenpeace se veut avant tout solidaire avec le peuple japonais confronté à une terrible suite d'événements tragiques et déplore particulièrement le fait que le gouvernement nippon ne puisse pas consacrer toutes ses forces et son énergie à la réponse à apporter aux conséquences du tremblement de terre et du tsunamii en raison de la crise nucléaire qui s'aggrave à la centrale de Fukushima.
Ces derniers jours, la situation n'a fait que se détériorer à Fukushima 1 où il est probable que les réacteurs 1, 2 et 3 aient fondu à un degré ou à un autre. Pour Greenpeace, il ne fait plus aucun doute, la crise que nous traversons risque bel et bien de se transformer en catastrophe. Les informations recueillies auprès des autorités japonaises et françaises laissent supposer que les niveaux de contamination sont significatifs, ce qui implique un risque potentiel pour la santé humaine. Fukushima est en train d'inscrire son nom dans l'histoire des accidents nucléaires et y suit de peu Tchernobyl.
L'absence d'information et de transparence continue à préoccuper Greenpeace en particulier en ce qui concerne la quantité et le type de radioactivité actuellement libérée dans l'atmosphère et l'état des piscines contenant du combustible usé hautement radioactif, pouvant libérer des doses supplémentaires de radioactivité.
Les heures cruciales que nous vivons actuellement nous incite à répéter une fois de plus notre volonté de voir les décideurs politiques engager résolument le monde vers un futur sans la menace nucléaire. C'est maintenant qu'il faut investir dans des énergies renouvelables qui sont non seulement écologiques mais aussi économiquement rentables.