Actualité - 16 juin, 2014
Greenpeace International a subi une perte de 3.8 millions d'euros suite à une erreur de jugement au niveau de l’achat de devises étrangères et des fautes au niveau de la chaîne de contrôle. Greenpeace comprend la déception de ses sympathisants et présente toutes ses excuses.
Nous voulons bien sûr les rassurer et faisons tout notre possible pour éviter que de telles pertes ne se reproduisent à l’avenir.
Active dans 40 pays différents, Greenpeace International, qui vit des contributions des bureaux nationaux, doit travailler en permanence avec un grand nombre de devises différentes, dont les cours peuvent rapidement changer. Les pertes sont dues à une erreur de jugement sérieuse, commise par un employé du département des finances de Greenpeace International qui a outrepassé sa responsabilité et n’a pas suivi les procédures en vigueur. Greenpeace International a acheté des devises étrangères à un prix fixe alors que l’euro gagnait en force. Les garanties ont été mal évaluées, entrainant une perte de 3.8 millions d'euros.
Bien que l’employé en question pense avoir agi pour le bien de l’organisation, et qu’il n’y a aucune raison de croire qu’il a voulu en tirer des profits personnels, il a néanmoins été relevé de ses fonctions.
Nous continuons à explorer toutes les options en lien avec les erreurs commises au niveau du processus. Des démarches ont déjà été faites pour améliorer les contrôles financiers. La direction de Greenpeace International a par ailleurs décidé de commander un audit indépendant, sur lequel elle pourra s'appuyer afin de mettre en œuvre les mesures qui s'imposent. Nous sommes confiants que de telles erreurs ne se reproduiront plus.
Le rapport annuel de Greenpeace International pour 2013, à paraitre au mois d’août, montrera un déficit budgétaire de 6,8 millions d’euros pour l’année. Ce déficit inclut notamment la perte de 3,8 millions d’euros. Le revenu de Greenpeace International était de 72,9 millions d'euros en 2013 (alors que le budget global s’élevait à quelque 300 millions d’euros).
Greenpeace ne peut exister que grâce à la confiance que lui accordent ses sympathisants. Pour maintenir notre indépendance, nous n’acceptons aucune donation des gouvernements ou de l’industrie et dépendons entièrement du soutien de millions d’individus dans le monde. Nous leur sommes extrêmement reconnaissants et ferons tout pour ne pas perdre leur confiance.
Nous ferons des ajustements pour compenser ces pertes dans les deux ou trois années à venir, en revoyant notamment une série d’investissements prévus pour améliorer nos infrastructures. Ce déficit n'aura pas d'impact sur les campagnes et les stratégies que nous menons pour protéger le climat, les océans, les forêts et l’environnement en général.