Actualité - 1 décembre, 2006
Les baleiniers japonais ont quitté le port de Shimonoseki pour mettre le cap sur le sanctuaire baleinier proche des côtes de l’Antarctique. Les chasseurs s’y apprêtent à tuer 935 petits rorquals et 10 baleines bleues. Ils prétendent organiser cette chasse ‘à des fins de recherches’. Plus tôt cette année, ils avaient d’ailleurs affirmé que leurs prétendues recherches menées l’année dernière avaient été très fructueuses.
Les baleiniers japonais ont quitté le port de Shimonoseki pour mettre le cap sur le sanctuaire baleinier proche des côtes de l’Antarctique. Les chasseurs s’y apprêtent à tuer 935 petits rorquals et 10 baleines bleues.
"Si c'est le cas, pourquoi dès lors recommencer l'opération
cette année"? s'interroge John Frizell, responsable de la campagne
'Océans' pour Greenpeace. "Ce prétendu programme de recherches
n'est autre qu'une excuse pour pratiquer la chasse baleinière à des
fins commerciales, même si la demande au Japon est en nette
diminution.
‘Recherches’?
En 1986, la Commission Baleinière Internationale (CBI) instaura
un moratoire sur la chasse baleinière à des fins commerciales. Un
an plus tard, en 1987, le Japon entama son programme de recherches,
et continue à vendre le résultat de ses 'recherches' à des magasins
et restaurants.
Cette chasse qualifiée de 'scientifique' est une insulte à la
science et au peuple japonais, déclare Junichi Sato, responsable de
la campagne 'Océans' au Japon. Le soutien aux activités de chasse
baleinière est très faible au Japon et inexistant hors des
frontières du pays. Il ressort d'enquêtes réalisées en 2006 que 95%
de la population japonaise ne mange (quasi) jamais de viande de
baleines et que 70% désapprouve cette chasse. L'opposition est
massive dans le reste du monde. "Il ne s'agit pas du tout de
science", a récemment déclaré le ministre australien de
l'Environnement, Ian Campbell. D'ailleurs, des centaines de
baleines ont été tuées par le Japon, mais où restent les résultats
des prétendues recherches ?