Actualité - 27 mai, 2005
Greenpeace a mené ces derniers jours, deux actions sur des sites de production chimique afin de dénoncer un nouveau type de pollution chimique particulièrement insidieux. Sur le site de production de BASF à Feluy, des militants de Greenpeace ont escaladé une cheminée dune centaine de mètres de haut. Leur objectif? Appeler à larrêt de la production de phtalates et au remplacement de ces substances par des alternatives plus sûres. Les phtalates peuvent avoir un impact négatif sur notre système immunitaire tout comme hormonal. Ces substances sont utilisées pour la fabrication de textiles, de cosmétiques ou encore dappareils électriques. Laction du lundi 23 mai a été suivie par une autre action à Anvers où Bayer produit du bisphénol-A, une substance utilisée pour la production de CD, de GSM ou encore de biberons...
Des manifestants de Greenpeace ont entrepris l'escalade d'une cheminée d’une centaine de mètres, sur le site de BASF à Feluy.
Greenpeace en action dans le port d'Anvers. Des militants ont déployé des banderolles invitant Bayer à produire moins toxique.
Surle site de production de BASF à Feluy, des
militants de Greenpeace ontescaladé une cheminée d'une centaine de
mètres de haut. Leur objectif?Appeler à l'arrêt de la production de
phtalates et au remplacement deces substances par des alternatives
plus sûres. Les phtalates peuventavoir un impact négatif sur notre
système immunitaire tout commehormonal.
Ces substances sont utilisées pour la fabrication de textiles,
decosmétiques ou encore d'appareils électriques. L'action du lundi
23 maia été suivie par une autre action à Anvers où Bayer produit
dubisphénol-A, une substance utilisée pour la production de CD, de
GSM ouencore de biberons... Greenpeace s''est adressée aux deux
groupes chimiques pour leurdemanderde s'engager à produire des
substances plus sûres et de sceller cetengagement par la signature
d'une déclaration d'intention faisant étatde la volonté de BASF et
de Bayer de soutenir le principe desubstitution, dans le cadre du
processus législatif REACH. Les deuxgroupes chimiques ont refusé de
prendre cet engagement comme ils ontrefusé l'échantillon de sang
apporté par Wendel Trio, le directeur descampagnes de Greenpeace.
Un examen préalable de ce sang y a révélé laprésence de phatlates
et de bisphénol-A. Evelyne Huytebroeck, laministre bruxelloise de
l'Environnement a, pour sa part, accepté un deséchantillons
sanguins. Un autre échantillon a été remis au ministrefédéral de
l'économie,Marc Verwilghen. Ces ministres étant impliquésdans le
processus décisionnel autour de REACH, il était essentiel deleur
transmettre ces symboles de l'irresponsabilité industrielle commede
réaffirmer les promesses de la réforme législative en cours
àl'échelon européen.