Actualité - 31 mai, 2005
Trente militants de Greenpeace, déguisés en fûts radioactifs, ont occupé le terrain de la centrale nucléaire de Borssele, aux Pays-Bas. Ils ont peint une immense fissure sur le toit du réacteur nucléaire, voulant montrer de la sorte que les centrales ne seront jamais à 100% sûres.
Des militants de Greenpeace ont peint une immense fissure sur le toit du réacteur nucléaire de Borssele.
Les centrales nucléaires ne produisent pas seulement des
déchetsradioactifs dangereux, elles sont aussi une cible
potentielle pour desattaques terroristes. Et pourtant, le
gouvernement néerlandais envisagede maintenir cette centrale en
service au-delà de 2013. Et ce alors quecette centrale, vieille de
32 ans, est l'une des plus vétustes aumonde. Bon nombre de
centrales similaires sont d'ailleurs déjà ferméescar elles ont été
confrontées à des problèmes tels que fissures etcorrosion au niveau
du noyau du réacteur.
Greenpeace exige du gouvernement néerlandais qu'il ferme
Borssele en2013 et investisse dans les énergies renouvelables comme
le soleil, levent et la biomasse.
L'énergie nucléaire n'est jamais sûre. Dans un monde instable
telqu'aujourd'hui, les centrales nucléaires constituent une
cibleprivilégiée des groupements terroristes. Le fait que des
fûtsradioactifs soient parvenus à pénétrer sur le site de la
centralemontre que, malgré les grilles et les caméras de
surveillance, Borsselen'est pas "hermétique". Aujourd'hui, ce sont
des militants pacifistesqui ont franchi les grilles d'accès;
demain, des groupementsterroristes pourraient causer des dégâts
considérables sur le terrainde la centrale nucléaire…