L'Arctic Sunrise se dirige vers la côte Est du Groenland

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Actualité - 13 août, 2009
Au cours de cet été, l'Arctic Sunrise a mis le cap au nord du Groenland. Une équipe composée de scientifiques indépendants et d’activistes de Greenpeace y étudie plusieurs exemples concrets de l’impact croissant des changements climatiques, notamment une brèche monumentale de 16 kilomètres de long.

Une large rivière s’est formée sur le glacier. Elle débouche dans un tourbillon profond de glace fondante.

L'Arctic Sunrise, un des navires de Greenpeace, a mis le cap à la mi-juin sur le Petermann, l'un des plus grands et le plus septentrional des glaciers au nord du Groenland. Ces dernières années, une énorme fissure s'est formée dans le glacier. Un glaçon de la taille de Manhattan menace de s'en détacher, comme on peut le voir sur les images satellites. L'année dernière, un morceau de 37 km2 est tombé du glacier. Cette fois, il s'agit d'une partie cinq fois plus grande, soit, d'après les estimations, 5 milliards de tonnes de glace. Des caméras ont été installées afin de surveiller l'évolution de cette faille.

Après cinq semaines sur place l'Arctic Sunrise se dirigeactuellement vers la côte est du Groenland afin d'étudier lesimpacts des courants chauds du sud de l'Océan Atlantique surl'accélération de la fonte des glaces et de la calotte glaciaire.A suivre...

Les membres de l'expédition ont fait circuler des imagesépoustouflantes dans le monde, prises par des médias internationauxcomme CNN et The Guardian. Le grand magazine New Scientist y a également consacré un article.

Témoignage

Avec cette expédition, Greenpeace veut confronter les dirigeants à la réalité. La fonte de plus en plus rapide de la glace polaire est en effet une conséquence importante du réchauffement de la planète. Le timing n'est pas le fait du hasard : au sommet climatique des Nations-Unies à Copenhague, en décembre, nos chefs d'Etat auront en effet une opportunité historique d'inverser la tendance.

Entre-temps, les chercheurs à bord de l'Arctic Sunrise rassemblent les preuves scientifiques de l'impact humain sur le climat. Les résultats ne seront pas des plus réjouissants. Une large rivière s'est formée sur le glacier, d'un débit de cinquante mètres cubes par seconde, qui permettrait de remplir une piscine olympique en moins d'une minute. La rivière débouche dans un tourbillon profond de glace fondante. Les mesures indiquent que des courants chauds du sud de l'Océan Atlantique font fondre la glace à un rythme bien plus rapide que la calotte glaciaire.

Hommes et animaux en difficulté

Les ours polaires, les phoques et les icebergs symbolisent ce monde unique, menacé par des émissions massives de CO2. Si le climat ne change pas dans le Nord, la vie des Inuits deviendra de plus en plus difficile. En effet, les Inuits dépendent de la glace pour leur mode de vie et pour leur alimentation. Si les espèces animales qu'ils chassent se déplacent vers des régions plus septentrionales, les Inuits ne pourront plus chasser. Et les régions polaires sont justement très sensibles aux changements.

Suivez au jour le jour cette expédition (en anglais)

Venez danser pour le climat!

Greenpeace se mobilise pour le nouveau clip climatique de Nic Balthazar. Venez lesamedi 29 août à 14 heures sur la Petite plage à Ostende et dansezavec nous pour le climat. Pour maîtriser les conséquences duchangement climatique, nous devons agir maintenant.

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