Actualité - 30 avril, 2009
La plainte déposée par Greenpeace avec d'autres organisations de défense de l'environnement n'a pas été vaine. L'Union européenne presse les autorités belges : les constructeurs automobiles doivent suivre la législation européenne en matière de publicité des voitures un peu plus à la lettre... Cette disposition porte bien sûr sur les informations relatives aux émissions de CO2 des véhicules vantés sous toutes les coutures. La finalité de la directive est précisement de permettre aux consommateurs d'orienter leur choix vers des voitures plus économes.
99% des publicités pour voitures publiées dans les journaux, les magazines ou sur les panneaux publicitaires, sont illégales dans l’Union européenne.
Cette directive européenne - transposée dans la loi belge -
précise que les informations relatives au CO2 doivent "lisibles
facilement" et qu'elles doivent être aussi frappantes que les
autres informations dispensées au futur conducteur.
L'an dernier, 400 plaintes ont été enregistrées par
l'administration. Elles portaient sur des publicités qui ne
répondaient pas à ces critères. Les informations requises
figuraient généralement en "pattes de mouche" dans les pubs. Le
service 'économie' de l'administration a refusé d'intervenir, la
loi étant sujette à interprêtations variables... Le SPF économie a
préféré s'adresser à FEBIAC qui défend les intérêts de l'automobile
en Belgique et lui a demandé d'établir son propre code de
déontologie, ce code étant ensuite appelé à servir de base à
l'action du SPF économie.
Greenpeace et d'autres associations se sont élevés contre cette
pratique. Le code établi sur une base volontaire par FEBIAC ne peut
pas remplacer la loi ni en changer les termes ! L'action en justice
vient de porter ses fruits.