Actualité - 20 juillet, 2010
Une rupture de pipe-line a provoqué le 16 juillet dernier une marée noire dramatique à Dalian, en Chine. Le bureau chinois de Greenpeace s'est rendu sur place pour y constater les dégâts à l'environnement. La facture de notre dépendance au pétrole se paie cash du côté du littoral, des écosystèmes marins et des nombreuses vies qui en dépendent. Les conséquences économiques ne manqueront pas non plus de se faire sentir avec un impact sur la pêche, le tourisme et bien sûr pour les communautés locales.
Présente à Dalian (Chine) où l'on déplore une nouvelle marée noire, une équipe de Greenpeace a été le témoin involontaire d'un drame affectant les pompiers chargés de réparer les conséquences de l'explosion récemment survenue dans un pipe-line. Un pompier a pu être retiré de la couche épaisse de pétrole tandis qu'un autre était toujours porté disparu après une heure.
Mais bien avant de dresser le bilan écologique de cette catastrophe, une série de constatations lamentables s'imposent : il n'est pas possible d'effacer à 100% les traces laissées par la marée noire. Les conséquences de cette nouvelle fuite de pétrole seront aussi persistantes qu'inscrites dans le long terme.
C'est pourquoi Greenpeace s'adresse au gouvernement chinois et aux industries responsables de ce nouveau désastre pour exiger une évaluation complète des impacts sur l'environnement et la mise en place d'une série d'actions propres à en minimiser - autant que faire se peut – les conséquences.
Le pétrole comme le charbon ont prouvé - que ce soit dans le Golfe du Mexique ou à présent dans celui de Dalian – leurs limites environnementales et économiques.
Une réforme en profondeur de notre système d'approvisionnement énergétique est nécessaire.
Les terribles images ramenées de Dalian par l'équipe de Greenpeace Chine se passent de tout commentaire et n'appellent qu'une seule issue : place aux renouvelables...