Substituons… avec style!

La preuve par un défilé de mode: les substances chimiques sûres ne sont pas une utopie

Actualité - 9 mai, 2005
Devant nous, des mannequins défilent. Ils portent des vêtements, se maquillent, utilisent leur GSM… Greenpeace compte-t-elle se lancer dans la mode? Pas vraiment. Nous voulons simplement prouver aux politiciens que le principe de substitution n’est pas une utopie.

La preuve par un défilé de mode: les substances chimiques sûres ne sont pas une utopie

Parmi lesnombreux spectateurs se trouvent des femmes et hommes politiqueseuropéens, les ministres de l'Environnement Evelyne Huytebroeck etBruno Tobback et un parterre de photographes et de journalistesinternationaux. Différents grands fabricants ont déjà volontairementopté pour le remplacement des substances chimiques dangereusescontenues dans leurs produits par des alternatives plus sûres.

Plusieursétudes scientifiques réalisées à lademande de Greenpeace ont prouvé que les substances chimiquesse retrouvent partout: dans nos télévisions et noschaussures de sport, dans les poussières domestiques de noslogements et dans notre sang. Ces substances, comme les phtalates etles retardateurs de flammes bromés, ont un impact potentielsur l'homme et l'environnement. C'est pourquoi nous plaidonspour leur substitution systématique par des alternatives plussûres. Les parlementaires et ministres européenstravaillent en ce moment à la réforme de la législationchimique (appelée REACH).

"Avecce défilé de mode, nous avons voulu inspirer de manièreludique nos politiques européens, déclare Fawaz alBitar, responsable de la campagne substances toxiques. Nous leurmontrons que la substitution des substances chimiques dangereuses pardes alternatives plus sûres n'est pas une utopie, mais déjàune réalité. Des marques connues comme H&M, Reebok,Sony Ericsson et IKEA appliquent déjà le principe desubstitution dans les biens de consommation courante comme lestextiles, les chaussures, les cosmétiques, les GSM et lesrideaux de douche. Malheureusement, un grand nombre de firmes resteréfractaire à changer leur chaîne de production.Le défilé montre que la substitution est parfaitementpossible."