Tempête climatique au cabinet Crevits!

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Actualité - 28 mars, 2013
Une tempête climatique s’est abattue sur le cabinet de la ministre flamande de la mobilité Hilde Crevits. L’objectif de cette action est de rappeler l’urgence climatique et d’épingler la contradiction existant entre cet enjeu planétaire et un éventuel élargissement du ring de Bruxelles.

Une mini-tempête tropicale avec rafales de vent et feuilles tourbillonnantes a été mise en scène ce matin aux abords du cabinet Crevits par des militants de Greenpeace. Car il existe bel et bien un lien entre les conséquences du réchauffement planétaire et des projets comme celui de l’élargissement du ring de Bruxelles.

Accroître le nombre de bandes de circulation, c’est opter pour une hausse des émissions de CO2. Or, c’est précisément le contraire qu’il faudrait mettre en œuvre », précise Joeri Thijs, de la campagne Climat/Transport de Greenpeace.

Tempête climatique au cabinet Crevits - Greenpeace Belgique

350 millions d’euros

La semaine dernière, la ministre Crevits déclarait au Parlement flamand qu’elle souhaitait voir les travaux d’élargissement du ring de Bruxelles démarrer en 2016. L’investissement s’élèverait à 350 millions d’euros. Après avoir étudié le dossier pendant des années, le gouvernement flamand doit bientôt se prononcer sur la problématique de la congestion automobile observée aux portes de Bruxelles.

Hilde Crevits semble se cramponner à l’option de l’ « élargissement ». Pour Greenpeace, cette option est incompatible avec la crise climatique que nous traversons. Une étude (en néerlandais) récente du bureau conseil Transport & Mobility a démontré que l’élargissement du ring de Bruxelles risquerait d’augmenter de 10% les émissions de CO2 déplorées en région bruxelloise.

Il existe bel et bien un lien entre les conséquences du réchauffement planétaire et des projets comme celui de l’élargissement du ring de Bruxelles.

Pas de décongestion automobile en vue

Les études de mobilité et d’incidence environnementale dont le gouvernement flamand dispose actuellement mettent également en évidence l’inefficacité de l’élargissement du ring de Bruxelles pour faire face aux problèmes de congestion automobile. Après, un certain temps, les nouvelles voies de circulation ‘appellent’ de nouveaux flux de voitures et les émissions de CO2 augmentent.

Alternatives à l’élargissement

Les études précitées font heureusement état de nombreuses alternatives permettant d’aborder le problème de la mobilité de manière structurelle. Il peut s’agir d’un péage urbain ou d’une optimalisation de l’offre en transports en commun et des infrastructures destinées aux cyclistes. Ces options permettraient de diminuer les files, d’améliorer les conditions de sécurité routière et de contribuer à une diminution des émissions de CO2.

« Si la Flandre veut garder un peu de crédibilité dans le débat sur le climat, elle n’a pas d’autre choix que de refuser radicalement l’éventualité de l’élargissement du ring.de Bruxelles et de mettre rapidement en œuvre les nombreuses alternatives existantes », conclut Joeri Thijs.

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