Condamnons la chasse baleinière, et non ses opposants!

Actualité - 9 décembre, 2008
Des représentants de millions de sympathisants Greenpeace de par le monde manifestent sur le trottoir, près du premier ministre japonais à Tokyo. Ils exigent la fin des poursuites de deux militants de Greenpeace qui se sont opposés à la chasse à la baleine. Ils demandent également de mettre un terme à la chasse à la baleine dans l'océan austral. Des actions ont été menées devant les ambassades japonaises dans le monde entier.

Directeurs de Greenpeace et Paddy Hart, ex-chasseur de baleine, sur le trottoir près du premier ministre japonais à Tokyo.

Dans le cadre du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme, plusieurs personnes se sont déclarées 'complices' de Junichi Sato et Toru Suzuki dans le cadre de leur procès. Les 'complices' sont les directeurs des antennes Greenpeace des Pays-Bas, du Japon, d'Allemagne, d'Australie, de Suisse, du Brésil, des Etats-Unis et des pays scandinaves, mais aussi l'ex-capitaine de baleinier Paddy Hart.

Le scandale de la corruption

Les deux militants, les "Tokyo 2", ont dénoncé en mai 2008 le scandale de la corruption dans l'industrie baleinière, financée avec l'argent des impôts. Les autorités japonaises ont répondu par des poursuites, politiquement motivées, et par l'arrestation de Junichi Sato et Toru Suzuki après une irruption dans les bureaux de Greenpeace Japon en juin 2008. Les deux militants attendent leur procès depuis 172 jours déjà. Ils ont été libérés sous caution, mais ils ne peuvent pas reprendre leurs activités de lutte contre la chasse à la baleine.

Le procès devrait avoir lieu début 2009. Junichi et Toru encourent une peine de prison de 10 ans maximum. 

Arrestations condamnées par Amnesty International

Un quart de million de sympathisants Greenpeace ont écrit une lettre au premier ministre japonais en lui demandant de libérer Junichi et Toru. Les arrestations ont été condamnées par Amnesty International. La répression de la liberté d'opinion au Japon a déjà été condamnée par les Nations unies.

C'est la chasse à la baleine qui devrait être traduite en justice

Les 'complices' ont demandé au premier ministre japonais de libérer Junichi et Toru et de mettre un terme au programme - corrompu - de chasse à la baleine ou alors de les arrêter comme complices de la lutte contre la chasse à la baleine au Japon. Quelque 30.000 personnes ont déjà signé la pétition dans laquelle elles se déclarent complices de Junichi et Toru : si la protection des baleines est un délit, alors elles sont également coupables. Ce ne sont pas les militants Greenpeace qui doivent être traduits en justice, mais bien le programme de chasse à la baleine dans l'océan austral soutenu par les autorités.

Devenez complice de la lutte contre la chasse baleinière et signez la pétition

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