Daerden prêt à cantonner la mobilité à l'âge de la pierre !

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Actualité - 27 mai, 2009
Greenpeace a fictivement installé Monsieur Daerden (PS) au volant d'un véhicule digne des Pierreafeu/Flintstone. Le Fred Caillou wallon a stationné son véhicule devant le bâtiment où se réunit aujourd'hui, le gouvernement wallon. Des personnages représentant André Antoine (cdH) et Rudy Demotte (PS) l'accompagnent. En transformant Michel Daerden en personnage de la série phare des années 1960, Greenpeace pose la question de l'adéquation de la politique menée par ces trois acteurs-clé dans le dossier de la liaison autoroutière Cerexhe-Heuseux-Beaufays (CHB) et de l'après-Kyoto. Vont-ils construire de nouvelles autoroutes alors que l'urgence climatique nous impose de réduire nos émissions de CO2 ?

Greenpeace a fictivement installé Monsieur Daerden (PS), André Antoine (cdH) et Rudy Demotte (PS) au volant d'un véhicule digne des Pierreafeu pour mettre en question leur politique dans le dossier de la liaison autoroutière CHB.

Plutôt que d'envisager une inflation de nos infrastructures routières, il faut diminuer le trafic en diversifiant nos modes de transports (routes, voies maritimes et ferroviaires), en développant les transports en commun et en adoptant une nouvelle fiscalité liée à la voiture. Si PS et cdH donnent le feu vert à la liaison autoroutière CHB, la Wallonie investira des sommes colossales dans un projet menant au dérapage climatique. Les 400 à 500 millions d'euros qui sont au bas mot nécessaires pour les 12,5 km de CHB devraient être mis à profit pour développer la mobilité de demain.

Tout élargissement de notre infrastructure routière entraînera, à terme, un nouvel accroissement du trafic automobile et une hausse de la facture CO2 sans résoudre les problèmes de mobilité pour autant. Ce raisonnement peut être appliqué à la liaison CHB. Ce projet ne changera rien aux problèmes de mobilité et menace tant le climat qu'une zone naturelle exceptionnelle pour la Wallonie.

Un coup de sonde pré-électoral a permis à Greenpeace d'établir le paradoxe suivant : les partis francophones se prononcent contre l'élargissement du ring de Bruxelles, envisagé par la Région flamande mais PS, cdH et MR continuent à soutenir le projet de la liaison autoroutière CHB. Le vrai courage politique serait d'adopter en Wallonie les mesures que l'on voudrait voir prendre en Flandre. Or, tant que le PS et le cdH laissent ce genre de décisions dans les mains d'un Michel Daerden, le retour à l'âge de la pierre est garanti. C'est aujourd'hui qu'il faut cesser d'asphalter à tout va.

En mars dernier, 2.000 scientifiques ont rappelé l'urgence de la lutte contre le réchauffement climatique et l'après-Kyoto devra être finalisé, en décembre, à Copenhague. La responsabilité des futurs élus wallons dépasse clairement les frontières régionales. Michel Daerden, André Antoine et Rudy Demotte peuvent refuser CHB et opter pour des solutions alternatives. Ils démontreront ainsi que leurs partis veulent faire de la Wallonie, une région où l'on n'a pas peur d'innover...

La solution pour réconcilier climat et mobilité passe par une réduction des émissions de CO2 des voitures. L'augmentation des GES/Transports en Wallonie est de 40% (période comprise entre 1990 et 2004) et tout indique que cette hausse devrait se maintenir. Sauf si un virage politique vers une autre mobilité est pris lors de la prochaine législature.

Consultez les positions des partis sur le climat et transport

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