Manger autrement. Et pourquoi pas finalement ? D’autant plus qu’une nouvelle étude, réalisée dans le cadre d’une commission formée par la revue médicale britannique The Lancet et la fondation EAT, confirme ce que Greenpeace dit haut et fort depuis le mois de mars dernier : notre régime alimentaire actuel, trop riche en viande, nous conduit droit dans le mur. Pour le climat, la planète et notre santé. il faut réduire de manière significative notre consommation de viande au profit d’alternatives végétales.

Cette nouvelle étude, fruit du travail de 37 experts de 16 pays, analyse comment nourrir 10 milliards de personnes en 2050 sans provoquer de dégâts catastrophiques pour la planète et pour notre santé. Pas simple, mais possible ! Allons-y !

Moins de viande

Première priorité : réduire drastiquement notre consommation de viande. Et de viande rouge en particulier. À l'échelle mondiale, elle doit être réduite de moitié. Pour l’Europe, on parle de 77% de réduction. Bref, limitons-nous à un bon steak par mois et réduisons par la même occasion la consommation de poulet et de poisson à une fois par semaine.

OK, mais quelles alternatives propose alors le “régime alimentaire santé planétaire”?

Plus de fruits, de légumes et de légumineuses

Ce fameux régime, proposé par l’équipe d’experts, recommande de tirer la plupart de nos protéines des noix et des légumineuses (comme les haricots et les lentilles). Il recommande aussi un doublement de notre consommation d’aliments tels que les fruits et les légumes.

Les légumineuses, vous n’avez pas trop l’habitude d’en consommer ? Le revirement vous semble difficile ? Les apps, les sites web et les livres de recettes abondent pourtant de recettes. Et votre démarche fera sans conteste du bien à la planète et à la santé.

Car aujourd’hui, entre pollution, déforestation et usage excessif d'eau, causés notamment par l'élevage, et le rejet de gaz à effet de serre par les animaux d’élevage, nous allons droit dans le mur. Et si l’ensemble de la population continue d’adopter le régime occidental actuel, d’ici 2050, il y a de fortes chances pour que les maladies telles que l’obésité, le diabète, ou encore les maladies cardio-vasculaires, gagnent encore du terrain pour finalement devenir des fléaux mondiaux. Est-ce cela que nous voulons ? La réponse semble toute trouvée…

Moins produire, mieux soutenir les fermiers

Bien sûr, repenser notre système alimentaire implique aussi de revoir complètement la façon dont nous produisons notre alimentation, et particulièrement la viande. Aujourd’hui, les gouvernements continuent de subventionner massivement l’élevage industriel pour qu’il produise toujours plus. Or, ils devraient mieux soutenir les fermiers qui se tournent vers l’agriculture écologique, leur garantir un meilleur prix pour leurs produits et encourager les citoyens à manger plus local et plus souvent des produits végétaux.

En savoir plus et participer à la campagne de Greenpeace

Envie de tester de nouvelles recettes ? Rendez-vous sur les sites d’Eva et de Vegetik.