Les pesticides employés pour la production industrielle des pommes contaminent le sol et l’eau de surface. Un échantillon prélevé dans un verger européen peut contenir jusqu’à 13 différentes sortes de substances chimiques. C’est ce qui ressort d’un nouveau rapport de Greenpeace.

En avril de cette année, nous avons effectué 85 tests dans 12 pays européens. Le résultat est pour le moins alarmant : 2/3 de ces échantillons contiennent des pesticides. De plus, au moins 70% des pesticides identifiés présentent une toxicité globale élevée pour la santé humaine et la faune sauvage.

Après l’Italie, c’est en Belgique que l’on a trouvé le plus de pesticides dans le sol : 15 sortes différentes, réparties sur trois échantillons. La France figure elle aussi parmi les mauvais élèves avec 13 pesticides répartis sur 6 échantillons. La Pologne et la Slovaquie sont quant à elles les plus mauvais élèves pour ce qui est des pesticides dans les eaux de surface.

Le système actuel de production industrielle des pommes nous laisse un goût amer : il pollue l’eau et le sol et expose l’homme et l’environnement à un cocktail de substances chimiques.

L’Union européenne est l’un des principaux producteurs et consommateurs de pommes. D’où toute l’importance de les cultiver sans contaminer l’eau et le sol.

La bonne nouvelle ?

Il existe des solutions « clés sur porte », qui sont déjà mises en œuvre par des milliers d’agriculteurs écologiques à travers l’Europe.

Vous aussi vous pouvez soutenir l’agriculture écologique. Lancez-vous le défi de consommer plus de fruits et légumes issus de l’agriculture biologique !