Vous le savez sans doute déjà : aujourd’hui est le jour du dépassement de la Terre (overshoot day). Cela signifie qu’aujourd’hui, le 2 août, nous avons consommé l’intégralité des ressources que la planète peut produire en une année. Cette échéance intervient plus tôt chaque année.

Voici une comparaison intéressante si vous n’arrivez pas très bien à saisir le concept : le jour du dépassement, c'est un peu comme si une famille vivait à crédit, à partir du deux août, sur base des revenus qu'elle aura l'année prochaine.

Il est temps d’agir

La date du jour du dépassement est calculée en comparant l’empreinte écologique de l’humanité sur un an avec la biocapacité de la Terre à renouveler ses ressources naturelles sur cette même année. L’urgence de la situation n’est plus à prouver. Aujourd��hui, il nous faut 1,7 planète pour assouvir nos besoins.

Chaque pays possède également un jour du dépassement propre. Les plus mauvais élèves sont le Qatar (le 19 février), l’Australie (le 12 mars) et les États-Unis (le 14 mars).

Et en Belgique ?

La situation de la Belgique n’est pas à envier non plus. Notre petit pays se trouve dans le top dix des « pires » pays. Comment cela est-il possible ? Nos bâtiments ne sont pas suffisamment isolés, le secteur de l’énergie renouvelable pas suffisamment développé et le transport routier trop dense. Enfin, le Belge est un grand consommateur de viande. Par conséquent, notre empreinte liée à l’agriculture est le double de la moyenne mondiale.

Plus que jamais, il est nécessaire de diminuer notre empreinte afin de repousser le jour du dépassement et ainsi, préserver notre chère planète. Nous pouvons y parvenir en adoptant un comportement plus respectueux de l’environnement. Chacun peur y contribuer en utilisant les transports en commun et le vélo, par exemple, ou en mangeant des aliments locaux et de saison, en limitant sa consommation de viande ou encore, en isolant mieux son habitation et en investissant dans les énergies renouvelables.

Pour plus d'inspiration, jetez un oeil à notre Gmag (décembre 2016)