Pablo Mendez est bénévole pour Greenpeace depuis neuf ans. A Durban, il organise, avec d'autres, les actions et les manifestations qui se dérouleront à l'extérieur du centre de conférences.

Après un long trajet de Bruxelles à Johannesburg en passant par Londres, me voilà enfin à Durban. Avec 40 autres personnes, nous avons « élu domicile » sur un terrain de camping, où nous resterons pendant quelques semaines. La plupart sont des gens du coin, mais il y a aussi quelques autres personnes qui, comme moi, sont venues de l'étranger. C'est un agréable petit coin de verdure, au beau milieu de la ville. Nous dormons sous tente. L'ambiance est bonne et les anecdotes concernant les énormes araignées qui tout à coup se glissent dans le sac de couchage ou la pluie qui nous glace vont bon train. Mais heureusement, nous voyons tous le côté humoristique de la situation.

Le week-end passé, nos bénévoles ont organisé une première action. Ils ont dressé, sur la plage de Durban, une éolienne, qui symbolise l'espoir.

Assister aux préparatifs

Nous nous chargeons de préparer les manifestations et autres activités au programme de ces prochains jours. Partout sur le terrain, des bénévoles construisent le matériel d'action ou peignent les banderoles. Ma fonction principale ? Chauffeur ! En Afrique du Sud, on roule à gauche. Je l'avais déjà fait il y a quelques années, au Japon, mais je continue à trouver cela étrange. 

Je m'attendais à autre chose pour ce qui est de la météo ici. Les changements climatiques y seraient-ils pour quelque chose ? Il pleut beaucoup, ce qui est normal pour la période de l'année. Mais les températures sont quant à elles bien inférieures aux normales saisonnières. Parfois, il fait vraiment froid ce qui n'est pas évident pour l'Espagnol que je suis...

Cela fait neuf ans que je travail comme bénévole pour Greenpeace. J'ai participé à toutes sortes d'actions aux quatre coins du monde et j'ai navigué sur les bateaux de Greenpeace. Mais ici à Durban, je me sens plus que jamais privilégié de pouvoir œuvrer pour le changement et pour un monde meilleur, avec mes collègues venus de bon nombre de pays différents à mes côtés.

Faire la différence à Durban

La principale raison pour laquelle je suis ici, c'est que je crois vraiment qu'on peut faire la différence à Durban. Notre travail est d'attirer l'attention du grand public, et donc aussi des politiciens, sur les changements climatiques qui sont aujourd’hui un fait établi. Il est grand temps que les politiciens tiennent enfin compte de l'intérêt de la population, et non de celui des pollueurs.

Si l'on n'agit pas aujourd'hui, les conséquences seront énormes, surtout pour les générations futures. Le climat devient extrême, les glaciers fondent, des forêts disparaissent toutes les heures... Notre système énergétique actuel, basé sur les énergies fossiles, ne fait qu'empirer les choses. Il est grand temps d'aller vers un changement. Ces trois prochaines semaines, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir, avec mes collègues, pour mettre ce changement sur les rails. Nous sommes prêts !

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