Communiqués de presse - mars 10, 2005
Les ministres européens de l´Environnement ont envoyé aujourd´hui un signal fort aux chefs d´Etat et de Gouvernement appelés à se prononcer, lors du prochain sommet du printemps, sur la politique climatique européenne. Greenpeace se réjouit que, malgré la frilosité de certains pays, le Conseil européen recommande des réductions d´émissions de gaz à effet de serre allant jusqu´à 30% d´ici 2020 et 80% d´ici 2050 dans les pays industrialisés. Ces objectifs doivent permettre de respecter les engagements européens de garder l´augmentation de la température globale sous la barre des 2ºC.
Avec les changements climatiques, les phénomènes météorologiques extrêmes vont augmenter.
Greenpeace félicite le ministre de l´Environnement
luxembourgeois, Monsieur Lucien Lux, qui en tant que président du
conseil a réussi à convaincre les pays réticents, comme l´Italie,
la Belgique, le Portugal et la Hongrie, qui s´étaient opposés
jusqu´à la dernière minute à la proposition de la présidence fixant
des objectifs concrèts de réduction de gaz à effet de serre.
Greenpeace exhorte les chefs d´Etat et de Gouvernement qui
doivent se réunir lors du sommet européen du printemps (22 et 23
mars) à développer une politique climatique menant à l´adoption
d´objectifs contraignants de réduction des émissions dans l´Union
européenne d´au moins 30% d´ici 2020 (par rapport à 1990).
Pour Roger Spautz, responsable de la
campagne climat de Greenpeace Luxembourg, «les ministres européens
de l´Environnement ont planté les semences de l´espoir en matière
de protection du climat. Il incombe à présent aux chefs d´Etat et
de Gouvernement de cultiver cette ambition et de concrétiser le
leadership européen à long terme, afin que les générations futures
ne soient pas confrontées aux impacts dévastateurs des changements
climatiques. Nous espérons que le Premier ministre Jean-Claude
Juncker s´engagera avec la même vigueur pour la protection du
climat que son collègue Lucien Lux.»