Ce mercredi 3 mars, Greenpeace apporte son soutien au syndicat socialiste, la CGSP Cheminots, qui lutte contre la fermeture annoncée des guichets et la réduction des heures d’ouverture dans les gares. Ce faisant, Greenpeace souligne l’importance de services publics de qualité pour une mobilité inclusive et durable.

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Des employés de Greenpeace se sont rendus à la gare de Bruxelles-Central pour manifester sur le terrain leur soutien au syndicat ferroviaire, un soutien qui  a aussi été partagé sur les réseaux sociaux. La CGSP Cheminots avait en effet organisé des actions à travers tout le pays pour dénoncer la fermeture de points de vente et l’adaptation des horaires des guichets dans certaines gares, une décision récente de la SNCB et du monde politique. 

La CGSP Cheminots s’oppose à ces décisions et défend la notion de service public. Pour le président national de la CGSP Cheminots, Pierre Lejeune, ces décisions politiques constituent un nouveau pas vers la déstructuration du service public, la déshumanisation et la désertification des gares ainsi qu’un nouveau coup porté aux cheminots dont les emplois seront supprimés.

Greenpeace a appuyé la CGSP Cheminots parce qu’un transport public de qualité, qui met le voyageur au centre de ses préoccupations, est crucial pour mettre notre mobilité en adéquation avec le défi de la crise climatique. Les experts soulignent que la présence humaine et les services non numériques restent essentiels pour assurer une mobilité inclusive et renforcer le sentiment de sécurité dans les gares. Il est donc important de réfléchir attentivement au rôle des gares et des guichets dans l’avenir des transports publics.

Un service public avec une vision de l’avenir

Les transports publics doivent rester un service public ! Les fonds publics doivent bien sûr être utilisés et gérés avec sagesse, mais une pure logique de profit ne permet pas d’assurer des services publics de qualité. S’il est peut être financièrement difficile de justifier le maintien de guichets peu utilisés, les fermer sans penser à la sécurité, à des alternatives à long terme pour le service aux voyageurs ou à l’importance de la présence du personnel, montre peu de vision de l’avenir et du service public.

Il est peu judicieux de supprimer un service aux voyageurs au moment où une vision politique pour les chemins de fer et les transports publics est en cours de discussion. En effet, cette année, le ministre fédéral de la mobilité Gilkinet travaille avec la SNCB et Infrabel à la rédaction d’un nouveau contrat de service public, successeur du contrat de gestion (déjà expiré depuis 9 ans). Ce nouveau contrat qui sera valable 10 ans va déterminer les missions que la SNCB et Infrabel doivent accomplir, ainsi que le montant des subventions accordées par le gouvernement belge. 

Greenpeace appelle toutes les autorités concernées à suspendre la décision sur la réduction des services dans les gares, et à en discuter dans le cadre de ce nouvel accord sur l’avenir des chemins de fer.

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