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Chez Brico, le Roundup a la cote !
Vers la mi-mars, nos mystery shoppers se sont rendus dans une série de Brico en Wallonie, en Flandre et à Bruxelles pour en savoir plus sur ce que Brico propose pour désherber.
Et… les produits à base de glyphosate continuent à avoir largement la cote, malgré l’avis de l’OMS selon lequel le glyphosate est un cancérigène probable. Et malgré aussi le fait que Brico a déjà annoncé dans la presse qu’il ne faisait plus de publicité pour ces produits.
Ce n’est pas tout, les vendeurs devraient informer correctement leurs clients à propos d’alternatives plus respectueuses. Ce n’était que rarement le cas, à moins que les mystery shoppers ne les questionnent eux-mêmes sur le sujet.
Permis à la vente mais interdits d’usage
C’est clair, pour l’heure, Brico profite d’une situation absurde où, en Wallonie et à Bruxelles, le glyphosate est interdit d’usage mais… permis à la vente. Pour information : à Bruxelles, l’emploi de ce désherbant était déjà interdit pour les particuliers au moment du tournage. En Wallonie, l’interdiction a été prononcée peu de temps après le tournage.
Quoiqu’il en soit, pourquoi Brico, qui se veut un « partenaire du développement durable », continue-t-il à vendre des désherbants nocifs pour la santé et l’environnement ? Ne pourrait-il pas suivre l’exemple de sa société sœur au Pays-Bas, Praxis, et d’autres magasins de bricolage à l’étranger, qui ont déjà éliminé ces produits nocifs de leurs rayons ?
Brico, quand arrêterez-vous de vendre des armes ? Nos mystery shoppers, et tous les autres, n’attendent que ça !
