Greenpeace demande la création d’un Fonds national des provisions nucléaires pour y mettre les provisions nucléaires en sécurité.

Autant la sortie du nucléaire fait débat, autant l’introduction de l’énergie nucléaire dans notre pays a été décidée en un seul Conseil des ministres, sans aucun débat parlementaire et encore moins sociétal.

La foi dans la nouvelle technologie était si grande qu’elle occultait les «phénomènes périphériques» qui devaient être résolus ultérieurement. Cependant, l’un de ces «phénomènes périphériques», à savoir les déchets radioactifs, est devenu aujourd’hui un problème majeur pour lequel il n’existe pas de solution sûre.

Comment et où les éliminer, quel en sera le coût et qui en paiera le prix sont autant de questions qui restent sans réponse à ce jour. Greenpeace Belgique a chargé le bureau d’études Zero Emission Solutions(ZES) d’effectuer une analyse critique de Synatom, la société censée fournir les fonds nécessaires au démantèlement des centrales nucléaires de Doel et Tihange et à la gestion à long terme des déchets nucléaires.

Lisez ce rapport​ qui nous permet de tirer un certain nombre de conclusions.