Une autre grande banque se retire du financement des pipelines de sables bitumineux
Réagissant à la nouvelle, Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie chez Greenpeace Canada, a déclaré: «Nous accueillons favorablement la nouvelle selon laquelle la US Bank met fin à sa relation de crédit avec Enbridge. Cette décision témoigne du travail des défenseurs des terres autochtones et de l’eau, des groupes environnementaux, des citoyens inquiets et de tous ceux qui préconisent une réforme du secteur financier. Les institutions financières reconnaissent de plus en plus que les projets d’énergies fossiles sont incompatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris et n’ont pas le consentement des Premières nations. Les banques telles que TD et Desjardins, qui se vantent d’être “socialement responsables”, doivent s’attendre à davantage de résistance si elles continuent à financer ces pipelines. Elles doivent respecter les valeurs auxquelles elles disent adhérer et cesser de financer les pipelines.»
L’annonce de la US Bank fait suite à celle de la banque française BNP Paribas qui a déclaré qu’elle « cesse ses relations avec les acteurs dont l’activité principale est l’exploration, la production, la distribution, le marketing ou le trading de gaz et de pétrole de schiste et/ou de pétrole issu des sables bitumineux »; la banque néerlandaise ING qui avait confirmé qu’elle excluerait le financement des pipelines de sables bitumineux, précédée elle-même par celle du plus important fonds de pension suédois (AP7), qui a annoncé qu’il a désinvesti de TransCanada en raison du fait que les pipelines qu’elle propose sont incompatibles avec l’Accord de Paris.
Greenpeace a récemment publié un rapport à l’intention des banques et des investisseurs sur les risques liés au financement et aux investissements dans les pipelines de sables bitumineux.
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