Action en Cours

À l’aube, le duo féminin a grimpé le tunnelier qui servirait à l’excavation du Mont Burnaby. Postées dessus ce qu’elles nomment désormais le ‘tunnelier parasite’ (‘monster drill’), elles ont déployé une bannière sur laquelle on peut lire ‘Protégeons l’eau, Arrêtons les pipelines’ (‘Protect Water, Stop Pipelines’) en plus d’un gigantesque drapeau sur lequel est écrit : ‘Voici le tunnelier : Stoppons KM’ (‘Here’s the Drill: Stop KM’).

Greenpeace Canada suivait à la trace l’itinéraire du tunnelier acheminé depuis l’Allemagne, qui a été livré à Delta (en C-.B.), où l’action se déroule présentement.(1) Sans cette pièce-clé, le pipeline ne peut être construit. De ce fait, cet endroit deviendra désormais l’épicentre de l’opposition grandissante contre l’oléoduc.(2)

sχɬemetəna:t / Audrey Siegl de la communauté de la Nation Musqueam soutiendra l’action devant le portail et elle a partagé : « Je ne m’oppose pas qu’à ce pipeline, je dis non à toute destruction. Je dis ‘plus jamais’ aux violations de la terre et de l’eau et au bafouement des droits du peuple. Je dis non parce que mes ancêtres ont chéri et protégé cette terre depuis des millénaires. Kinder Morgan ne détruira pas ce que nous aimons. »

Une des grimpeuses, Mary Lovell, une canado-américaine pour qui le nord-ouest du Pacifique est son deuxième chez-soi a expliqué: « Nous sommes solidaires avec les Protecteurs de l’eau et les Défenseurs de la terre qui n’ont pas consenti que le pipeline des sables bitumineux de Kinder Morgan passe par leur territoire. Ce pipeline présente un grand danger pour la terre, l’air et l’eau. C’est pourquoi nous sommes ici et nous ne le laisserons pas passer. C’est pourquoi nous exposons cet engin destructif que Kinder Morgan préfère cacher. »

La deuxième grimpeuse Laura Yates, résidente de Vancouver, a souligné pourquoi elle fait partie de cette action: « Il nous faut des leaders visionnaires qui choisiront la voie d’un avenir meilleur. Ce qu’il ne nous faut pas sont les chefs comme Justin Trudeau qui a pris le parti des intérêts des grandes compagnies au lieu de respecter les droits des peuples autochtones, de protéger l’eau potable des déversements et d’assurer un écosystème et un climat sains pour la planète.»

Mary et Laura resteront sur place aussi longtemps qu’elles le peuvent. Leur objectif est d’inspirer un mouvement citoyen qui guetterait le moindre geste du « parasite » afin d’empêcher la construction du pipeline à chaque étape.

Greenpeace Canada somme le Premier Ministre de revenir sur sa décision et d’abandonner son plan de sauvetage devant un Kinder Morgan qui le charrie et lui impose la date butoir du 31 Mai si rien n’est fait pour éliminer l’opposition et fournir les garanties.

L’union fait la force, et face à Kinder Morgan, ETP (3), Trans Canada et Enbridge, Greenpeace est soudée à ce mouvement qui empêchera les pétrolières de construire de nouveaux oléoducs qui menacent la salubrité de l’eau, intensifient les changements climatiques et bafouent les droits des peuples autochtones.

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Lien Photos En Direct : https://media.greenpeace.org/shoot/27MZIFJXFRUVS

Endroit :  Entrepôt Apex, (au nord de 7954, rue Webster, Delta, C-.B).

Contact Médias sur place : Jesse Firempong (778) 996-6549  

Note aux Éditeurs :

[1] L’excavation commencerait du terminal de Westridge Marine – si le pipeline est construit.

[2] Plus de 200 personnes ont été arrêtées depuis que le blocus a été entamé contre le pipeline de Kinder Morgan en solidarité avec les communautés des peuples Salish du littoral. De plus, un sondage a révélé vendredi dernier que plus de 500,000 personnes en Colombie-Britannique sont prêtes à prendre part à une manifestation de désobéissance civile non-violente.

[3] Le 22 Aout 2017 a poursuivi en justice Greenpeace à hauteur de neuf-cent millions de dollars pour ce qui est connu comme une poursuite-bâillon. Plus d’informations sont disponibles ici.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Loujain Kurdi, Conseillère aux communications, Greenpeace Canada, [email protected], 514.577.6657