#Arctique

L’Arctique est un trésor qui regorge de beauté et abrite des millions de personnes et une faune extraordinaire. Le morse, le narval, le renard arctique, le béluga et l’ours polaire figurent parmi les animaux emblématiques dont la survie dépend de la santé de cet écosystème. L’Arctique canadien s’étend sur 1 425 000 kilomètres carrés où vivent de nombreuses communautés inuites, Premières Nations, dénées, métisses et non autochtones. L’archipel arctique canadien est le deuxième plus grand territoire du Haut-Arctique, après le Groenland. Cet écosystème unique, complexe et délicat est toutefois menacé. De nouveaux risques constituent d’énormes enjeux pour les peuples et la faune de l’Arctique, avec des répercussions qui pourraient se faire sentir dans le monde entier. La glace de mer fond en raison de l’augmentation des températures causée par les changements climatiques. Les communautés arctiques sont contraintes de s’adapter à un environnement en constante mutation, et la faune, dont la survie dépend de l’intégrité de la glace, est menacée. La possibilité d’extinction d’espèces clés, telles que l’ours polaire, est donc bien réelle. Cette fonte des glaces fait augmenter le niveau de la mer et provoque des inondations dans les communautés côtières et les petites nations insulaires. Alors que les compagnies de combustibles fossiles cherchent à exploiter les ressources naturelles, et que les détonations sismiques et la pêche industrielle sont une menace constante, les écosystèmes fragiles de l’Arctique sont en danger. Greenpeace a mobilisé plus de huit millions de personnes pour défendre et protéger l’Arctique. Shell, l’une des pétrolières les plus puissantes au monde, a cessé ses activités à la suite de pressions exercées par nos sympathisants. Cette percée est certes une victoire, mais l’Arctique reste menacé, et nous devons en assurer la protection permanente.