L'Arctique menacé



La fonte de l’Arctique









Les glaces de l’Arctique, essentielles à l'équilibre de la Terre, sont en train de disparaître. Au cours des 30 dernières années, la banquise a perdu 1/3 de sa surface. Depuis plus de 800 000 ans, la glace règne en maître sur l’océan Arctique. Aujourd’hui, elle fond en raison de notre consommation de combustibles fossiles et d’ici à 2030, elle pourrait complètement disparaître en été. Les conséquences seraient catastrophiques pour les habitants de la région et pour les espèces qu’elle abrite, comme les ours polaires, les narvals, les morses… mais aussi pour les 7 milliards d’êtres humains : en formant une couche de protection réfléchissante sur l’océan, la banquise régule notre climat. En préservant l’Arctique, c’est nous-mêmes que nous préservons.



Exploitation pétrolière


La ruée vers l'or noir de l’Arctique a commencé. Les compagnies pétrolières sont prêtes à risquer une marée noire en Arctique pour seulement 3 ans de consommation de pétrole. Les compagnies pétrolières cherchent désormais à tirer parti de la fonte des glaces qu’elles ont contribué à aggraver. Elles pourraient extraire environ 90 milliards de barils en Arctique. Les profits en jeu sont colossaux. Pourtant, ce pétrole ne représente que trois ans de consommation mondiale ! D’après des documents officiels, il serait « pratiquement impossible » de faire face à une marée noire dans les eaux glacées de l’Arctique. Pour empêcher les icebergs d’entrer en collision avec leurs plateformes, les compagnies pétrolières utilisent des canons à eaux géants pour faire fondre les blocs de glace. Si nous les laissons faire, une marée noire ne serait qu’une question de temps. Nous ne voulons pas que l’Arctique connaisse une catastrophe similaire à celle de l’Exxon Valdez ou de Deepwater Horizon.



Pêche industrielle


Les chalutiers industriels s’apprêtent à piller l’océan Arctique. Si nous ne faisons rien, la pêche durable pratiquée depuis des milliers d’années par les populations locales pourrait être menacée.