Page - janvier 23, 2008
Voitures et climat: font difficilement bon ménage. A l'échelon
planétaire, le parc automobile continue à progresser. Cette
progression hypothèque à plus d'un titre les efforts entrepris pour
lutter contre le réchauffement planétaire. En Europe, les voitures
appartenant à des particuliers sont responsables de 12% du total
des émissions de CO2. Si l'on ne fait rien, cette quote-part
pourrait encore grandir avec le nombre croissant de véhicules et de
kilomètres parcourus... Le trafic automobile influence également la
qualité de l'air que nous respirons et notre santé.
L'Union européenne a également identifié l'impact de
l'automobile comme un problème pour le climat. Dans les années
1990, la Commission européenne a signé des accords volontaires avec
l'industrie automobile. Ce secteur s'est engagé à construire des
voitures moins polluantes et à faire baisser considérablement la
consommation des véhicules. Plus de dix ans plus tard, la
Commission s'est rendue à l'évidence. Les promesses sont loin
d'être tenues et les véhicules sont à présent toujours plus lourds,
plus puissants, plus rapides et donc plus énergivores. L'auto
économe est loin d'être généralisée