SOS Océans:

Le thon en voie de disparition!

Communiqués de presse - septembre 16, 2014

 



La pêche industrielle met nos océans en péril, pille leurs ressources et menace les espèces qui y vivent.

 

L’intensification de l’effort de pêche a débuté dans les années 1990, mettant en œuvre des techniques, telles que les dispositifs de concentration de poissons (DCP), permettant de maximiser les prises des pêcheurs industriels.

 

Les thoniers senneurs sont particulièrement friands de cette méthode de pêche. Or, elle est destructrice car non sélective. Elle mène à la capture de nombreuses espèces autres que le thon. Par ailleurs, les prises sur DCP sont beaucoup trop importantes au regard de l'état des stocks de thons. Le thon albacore est l'espèce la plus consommée en France. Aujourd'hui il ne reste plus que 35% à 55% des stocks existants avant la pêche industrielle...

 

La ressource de thon tropical, celui que l'on trouve dans les placards de 9 consommateurs sur 10, s'épuise de façon significative.

 

Dispositif de concentration de poissons … Qu’est-ce qui se cache derrière ce nom barbare ?

 

 


Le problème

La surpêche est la principale cause de la destruction de la vie en mer. Si nous agissons aujourd'hui, nous pouvons encore éviter que les océans ne soient vidés de leurs ressources d'ici 2050.

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La solution

La pêche industrielle est dépassée. Elle se met en danger en ne laissant pas le temps aux poissons de grandir et de se reproduire. Pour sauvegarder les richesses de la mer, nous devons d'urgence appliquer le principe de précaution et combattre la pêche illégale.

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Que fait Greenpeace ?

Greenpeace propose une solution claire pour venir à bout des problèmes qui affectent nos océans : la création de réserves marines. Nous encourageons par ailleurs une pêche durablepour ainsi préserver les richesses de la mer. Il est par ailleurs important de sensibiliser les supermarchés et les consommateurs.

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Nos militants Greenpeace rendent visite à Petit Navire et Saupiquet

Luxembourg, Paris, 15 septembre 2014: Cette semaine, nos activistes ont visité les salariés de Petit Navire et Saupiquet qui ne s’attendaient certainement pas à un tel accueil. Les militants de Greenpeace, accompagnés d’un thon albacore, les attendaient.

Paroles, paroles, paroles…

Ces deux grandes marques françaises de thon(en vente au Luxembourg et dans la grande région) en boîte se positionnent comme étant respectueuses des océans et de ses ressources. Saupiquet affirme ainsi, sur son site internet, se battre “pour une pêche au thon durable sur le long terme, une utilisation durable des ressources de thons existant actuellement, la réduction de la pêche accidentelle (bycatch), et pour la préservation des ressources marines et la sauvegarde de l’écosystème marin”. Quant à Petit Navire, elle appartient au groupe MW Brand dont la première des 5 règles d’or est l’approvisionnement durable.

Pourtant, la grande majorité du thon qu’elles vendent est pêché suivant une méthode de pêche non durable : les dispositifs de concentration des poissons (DCP) associés à l’usage de la senne.

C’est pourquoi Greenpeace s’est adressé aux salariés de ces deux grandes marques, pour que leurs employeurs associent la parole aux actes.




>>>> Rapport2012/2013 Greenpeace sur la surpêche au thon: "Out of line"
Out of line - The failure of the global tuna longline fisheries