Actualité - janvier 13, 2008
Le 13 janvier 2008 – Malgré un brouillard intense et une mer déchaînée, l'équipage de l'Esperanza, le navire de Greenpeace, a intercepté dans la nuit de vendredi à samedi la flotte japonaise de chasse à la baleine. Au terme d'une course-poursuite de plus de 24 heures sur des centaines de miles, les chasseurs ont été repoussés dimanche hors des eaux de l'Océan Antarctique dans lesquelles ils opèrent.
13 janvier 2008. Le navire usine de la flotte de chasse japonaise fuit les regards de Greenpeace.
Après avoir intercepté la flotte japonaise a proximité de la
banquise, l'Esperanza a poursuivi le bateau-usine Nisshin Maru
l'empêchant ainsi de chasser, puis l'a repoussé au-delà du 60ième
parallèle, limite de la zone de chasse. Les deux navires étaient
suivis de peu dans leur course par le harponneur japonais Yushin
Maru. «Greenpeace est présent en mer australe pour empêcher les
navires japonais de chasser les baleines: or, c'est exactement ce
que nous avons fait!», a affirmé Sakyo Noda de Greenpeace Japon. «A
présent, les chasseurs se trouvent en dehors de la zone de chasse…
Nous souhaitons surtout qu'ils y restent!»
Greenpeace suspecte la flotte japonaise de vouloir se
réapprovisionner en carburant et de décharger la viande de baleine
à bord du navire panaméen Oriental Bluebird, un bateau qui n'a
pourtant obtenu aucune autorisation officielle pour faire partie de
cette flotte. Il n'a tout simplement pas le droit d'être là.
Tokyo contourne chaque année le moratoire international en
vigueur depuis 1986 en pêchant des baleines à des fins prétendument
"scientifiques". Le Japon a accumulé au cours de ses différentes
campagnes de massacre près de 4000 tonnes de viande de baleine. La
difficulté à écouler ce stock énorme illustre bien la faible
demande pour ce produit au Japon et l'inutilité de cette campagne
de chasse.
«Cette flotte dont l'objectif, le commerce de viande de
baleines, n'est désiré ni en Antarctique, ni au Japon, va donc être
réapprovisionnée», a affirmé la chef de mission de Greenpeace,
Karli Thomas. «En outre, nous avons vu par le passé l'Oriental
Bluebird réapprovisionner les navires de chasse en plein Océan
Antarctique, ce qui constitue une menace importante pour
l'environnement.»