Garzweiler : ils y étaient

Lausitz : ils y seront

Flashback Allemagne, le 15 août 2015 : Environ 1500 militants participent au Camp pour le Climat et à l’action „Ende Gelände“ (« Jusqu’ici et pas plus loin ») pour arrêter les excavateurs de l’exploitation à ciel ouvert de Garzweiler. Ce trou noir de 30 km2 est la plus grande source d’émissions de CO2 en Europe. Aujourd’hui, trois participants du Luxembourg racontent leur histoire.

"Vivre le « Camp Climat » c’était comme jouer dans le film de mon propre scénario. Un camp alimenté par énergies renouvelables (cohabiter avec des panneaux photovoltaïques et des éoliennes, c’est sympa !), de la nourriture vegan, une atmosphère très conviviale et inclusive, essentielle à l’action de « Ende Gelande » à laquelle certains d’entre nous participaient le lendemain.

J’ai embarqué pour le camp et l’action de Garzweiler pour retrouver ceux qui partagent mes convictions. Et nous étions nombreux. Tous déterminés à mettre à découvert la menace que ces mines à ciel ouvert représentent pour l’environnement.

Mais au-delà de l’engagement envers cette cause, j’ai vécu une aventure humaine exceptionnelle et gagné une vraie confiance en mon équipe et ma « infinity-buddy », Cynthia, dans des moments inoubliables: soigner une blessure, tendre la main pour se relever et continuer, ensemble, les uns pour les autres et se battre pour le monde auquel on croit. C’est comme cela que l’on change les choses.

Cette année je n’irai pas 3 jours mais 1 semaine entière pour ne rien manquer du « Camp Climat », cet univers indescriptible qui nous a tant marqués." Pierre (34)

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"I saw the other side of the fence. An amazing adventure that already kicks me to future actions. This day showed me that if everyone sticks together, it just works! I’ll keep spreading the message, our number will make our strength !" Travis (29)

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"Was für eine toller Protest. So viele junge Menschen, das hat mir gefallen. Bis jetzt dachte ich immer meiner Generation wären diese Themen egal. Sogar eine 82 jährige Frau war dabei und lies sich nicht von den tausenden Sicherheitskräften einschüchtern. Bemerkenswert. Angekommen vor dem der Mine blieb mir der Atem weg: Wie kann es sein, dass es heute solche CO2-Drecksschleudern noch immer gibt.

Zeitgleich ereilte uns die Nachricht dass der Protest die riesigen Bagger und Förderbänder gestoppt hat. Wahnsinn. Es hat sich gelohnt. Auf dem Rückweg hörte ich RWE-Mitarbeiter die nachdenklich miteinander reden "Vielleicht sollten wir auch daran denken was morgen kommt..." Dana (18)