Communiqués de presse - juillet 2, 2008
Des militants de Greenpeace se sont réunis à l'ambassade du Japon pour protester contre la détention abusive de deux militants Greenpeace au Japon. Des manifestations pacifiques comme celle-ci se succèdent partout dans le monde depuis quelques jours.Demandez leur libération!
Piquet de protestation de Greenpeace devant l'ambassade du Japon à Luxembourg contre la détention abusive de Junichi Sato et de Toru Suzuki. Les deux militants Greenpeace sont détenus, depuis le 20 juin 2008, pour avoir dénoncé le marché noir de la viande de baleine au Japon.
Junichi Sato et Toru Suzuki sont emprisonnés, depuis le 20 juin
2008, pour avoir dénoncé le marché noir de la viande de baleine qui
sévit au Japon et où les autorités cautionnent des activités de
chasse, pratiquées à des fins soi-disant scientifiques.
L'arrestation a soulevé partout dans le monde une vague de
protestation. Plus de 178.000 courriels demandant la libération des
militants ont été envoyés au gouvernement japonais.
"La réaction des autorités japonaises est excessive, injuste et
pourrait s'expliquer par des raisons politiques, commente Paul
Delaunois, directeur de Greenpeace Luxembourg. Les militants
emprisonnés ont offert de collaborer pleinement avec les enquêteurs
japonais et ce sont eux que l'on arrête!"
Pour Greenpeace, il est inacceptable d'être réduit au silence
pour avoir tenté de faire toute la lumière sur des pratiques
illicites. La police japonaise ferait bien mieux de mener une
enquête sérieuse auprès des autorités japonaises, des armateurs de
la flotte baleinière et des équipages qui détournent à leur profit
de la viande de baleine, chassée à des fins soi-disant
scientifiques et financée par les contribuables japonais.
Greenpeace demande par ailleurs l'arrêt du programme de chasse
japonais dans le sanctuaire antarctique.
Other contacts:
Paul Delaunois, directeur, tél. 54 62 52 22 ou 621 49 30 14 -
e-mail: