Communiqués de presse - mars 11, 2008
Les militants de Greenpeace ont donné rendez-vous aux députés pour leur permettre d’exprimer leur désaccord avec la politique du gouvernement en matière de protection du climat et plus particulièrement par rapport au paquet climat/énergie proposé par la Commission européenne. Greenpeace a reproduit le banc du gouvernement devant l’entrée de la chambre des députés sur lequel les ministres sont endormis. Au moyen d’une cloche, les militants invitent les députés à réveiller le gouvernement.
Devant l’entrée de la Chambre des Députés des militants Greenpeace ont reproduit le banc du gouvernement - avec des ministres endormis. Au moyen d’une cloche, les militants invitent les députés à réveiller le gouvernement.
En effet, cet après midi, les députés doivent débattre du paquet
climat/énergie. Or, Greenpeace a vivement critiqué la semaine
dernière la position qu'adopte le gouvernement. En remettant en
cause les modes de calcul de la Commission qui ne tiendrait pas
suffisamment compte des spécificités luxembourgeoises, le
gouvernement espère minimiser les efforts d'adaptation du pays pour
réduire les émissions de gaz à effet de serre et développer les
énergies renouvelables.
«Ce gouvernement ne prend pas ses responsabilités en matière de
lutte contre le changement climatique; voilà pourquoi nous
attendons de nos députés qu'ils rappellent au gouvernement ses
obligations dans le cadre du protocole de Kyoto et au niveau de nos
partenaires européens» s'est exprimé Roger Spautz de Greenpeace
Luxembourg.
L'Union européenne a pris le leadership dans la lutte contre le
changement climatique. En mars 2007, le Luxembourg a soutenu les
objectifs de l'UE de réduire de 20%, au moins, les émissions de gaz
à effet de serre, de développer les énergies renouvelables de 20%
et d'améliorer l'efficacité énergétique de 20% d'ici à 2020, ce qui
a d'ailleurs été officiellement rappelé par Lucien Lux en décembre
dernier à Bali. Cependant, dès qu'il s'agit de mettre en œuvre ces
décisions au niveau national, le gouvernement réclame un statut
particulier lui permettant de ne faire qu'un minimum d'effort.
«Le tourisme à la pompe est l'obstacle majeur pour que le
Luxembourg remplisse ses objectifs. Tant que cette politique ne
sera pas remise en cause par le gouvernement, on ne pourra pas
s'attendre à un revirement de la position du Luxembourg et
malheureusement, nous sommes en train de nous isoler
diplomatiquement de nos partenaires européens» précise Martina
Holbach de Greenpeace.
D'après l'organisation de défense de l'environnement, cette
position du gouvernement luxembourgeois serait d'autant plus
désastreuse que les efforts de réduction des émissions de gaz à
effets de serre ne vont pas se limiter à 20%. «C'est toute
l'économie qui est en train de changer et il serait très dangereux
pour nous de ne pas accompagner ce mouvement. En restant à la
traîne, nous serons complètement dépassé dans quelques années, et
là il sera sans doute trop tard» conclut Roger Spautz.
Other contacts:
Roger Spautz; tel: 54625227 ou 621233361
Martina Holbach; tel: 54625224 ou 621233362
Paul Delaunois; tel: 54625222 ou 621493014