Communiqués de presse - octobre 20, 2008
L’Union Européenne souffre d’une Monsantosis aiguë, provoquée par une approche laxiste et non scientifique relative aux organismes génétiquement modifiés (OGM). Greenpeace a mis en garde les ministres de l’Environnement réunis en conseil européen ce matin à Luxembourg, qui y ont mené un débat crucial sur la future politique OGM de l’Europe, et notamment sur la réforme de la procédure d’évaluation et d’autorisation des OGM en UE.
Greenpeace met en garde les ministres européens de l’Environnement contre une approche laxiste et non scientifique relative aux organismes génétiquement modifiés (OGM).
Des militants de Greenpeace ont distribué des trousses de
premier secours 'AntiBiotech' pour protéger des OGM et pour
repousser les mensonges de l'industrie de l'agro - biotechnologie.
Les pilules 'AntiBiotech' ont été conçues pour réduire les effets
néfastes des virus des lobbies pro - OGM et pour encourager la
prise d'engagements pour la protection de la santé humaine, de
l'agriculture, de la biodiversité et pour garantir la sécurité
alimentaire. Les militants ont aussi éployé une gigantesque
bannière montrant un 'maïs - monstre' et une autre sur laquelle on
pouvait lire: 'Les OGM menacent la sécurité alimentaire - À l'Union
Européenne d'agir maintenant!'.
«L'Union Européenne reste incapable d'évaluer les impacts à long
terme des OGM sur l'environnement, la biodiversité et notre santé.
Les ministres de l'Environnement doivent agir maintenant afin de
protéger notre alimentation et notre agriculture», a déclaré Marco
Contiero, chargé de campagne OGM à l'Unité Européenne de
Greenpeace.
Le processus actuel d'évaluation et d'autorisation des OGM en UE
présente des déficits structurels importants. Il ne tient pas
compte des effets à long terme des OGM, des impacts démontrés sur
la biodiversité, d'avis scientifiques contradictoires ou encore des
arguments des Etats membres. Les changements dans les pratiques de
culture, la perte du savoir de l'agriculture traditionnelle et les
conséquences de contaminations OGM ne sont également pas pris en
considération par le processus européen.
«En Union Européenne les citoyens sont fortement opposés aux OGM
et les ministres en ont connaissance. Il est grand temps qu'ils se
prononcent en faveur d'une amélioration de la procédure actuelle
d'évaluation et d'autorisation des OGM en Europe afin d'empêcher
les OGM de venir contaminer nos champs et la chaîne alimentaire», a
expliqué Marco Contiero.
Greenpeace demande aux ministres de l'Environnement de faire
respecter la législation européenne sur les OGM selon laquelle
l'évaluation des risques environnementaux des OGM doit être
effectuée par des organismes indépendants disposant de l'expertise
scientifique requise. Greenpeace demande également aux ministres de
prendre des mesures pour éviter des contaminations des semences par
des OGM. En plus les Etats membres doivent disposer de la liberté
de créer des 'zones sans OGM'.
«Au regard de la problématique climatique et de la crise
alimentaire auxquelles le monde fait actuellement face, les
ministres se doivent de prévenir un débat trompeur en Europe. Les
OGM ne sont pas une solution aux problématiques citées, face
auxquelles il faut de réelles solutions. Nous devons développer des
méthodes agricoles modernes et durables qui à elles seules sont
soutenables pour le climat, ne détruisent pas les ressources
naturelles et peuvent garantir en qualité et en quantité la
sécurité alimentaire», a déclaré Marco Contiero.
Other contacts:
Marco Contiero – Greenpeace EU GMO policy director: +32 (0)2 274 1906, +32 (0)477 777 034 (portable),
Mark Breddy – Greenpeace EU communications manager: +32 (0)2 274 1903, +32 (0)496 156 229 (portable),
Maurice Losch – Chargé de Campagne OGM, Greenpeace Luxembourg: +352 621 215 024 (portable),
Photos – Greenpeace International picture desk: + 44 (0)207 865 8230,
Notes:
Plus d’informations sur le débat d’orientation d’aujourd’hui sur www.greenpeace.eu