"Nous ne pouvons rien contre le mauvais temps, mais nous pouvons protéger le climat." C’est la conclusion écologique après les intempéries du siècle qui ont noyé la Suisse sous un déluge; alors que le bassin méditerranéen souffre d’une vague de chaleur et de feux de forêts.

Genève (GE) « Nous ne pouvons rien
contre le mauvais temps, mais nous pouvons protéger le climat. »
C’est la conclusion écologique après les intempéries du siècle qui
ont noyé la Suisse sous un déluge; alors que le bassin
méditerranéen souffre d’une vague de chaleur et de feux de
forêts.

Des sacs de sable, des bâches sur des glaciers et des
renaturations de cours d’eau ne pourrons pas remédier aux causes
des catastrophes climatiques. Nous avons besoin d’une double
stratégie; les mesures de protections des victimes du climat n’ont
de sens que liées à une réduction massive des émissions de CO2 dans
le cadre d’une protection du climat planétaire.

« Il faut naturellement aider les personnes dans les zones
sinistrées », déclare Alexander Hauri, chargé du climat chez
Greenpeace. « Il est toutefois claire que les événements dramatiques
de ces derniers jours laissent entrevoir l’avenir. Les changements
climatiques provoquent des événements météorologiques extrêmes qui
ont ces effets sur la Suisse. Seule une politique de protection du
climat décidée peut y palier. Il faut réduire d’urgence les
émissions de CO2.Ceux qui s’y opposent, les milieux pétroliers,
automobiles et une grande partie des milieux économiques, sont
irresponsables. Ce sont les auteurs de fait de tels événements et
doivent passer à la caisse à l’avenir. »

L’accumulation des événements météorologiques extrêmes est
inquiétante. Les spécialistes du climat montrent clairement que les
événements climatiques extrêmes augmentent et touchent
particulièrement les Alpes et la Suisse. Nous ne pouvons pas
continuer à rester inactifs devant les morts, les destructions
d’infrastructures, de maisons et de terres arables. Pour la Suisse,
cela signifie que la prochaine session parlementaire doit enfin
être consacrée à l’introduction d’une taxe substantielle sur le
CO2. Il faut aussi absolument instaurer un sévère régime
international de protection du climat pour la 2e phase du Protocole
de Kyoto après 2012.

Compte tenu des dangers climatiques qui nous attendent, la
résistance des milieux politiques et économiques contre les mesures
de protection du climat est dangereuse et irresponsable. Nous ne
pouvons rien contre les intempéries. Nous devons agir immédiatement
pour le climat.