Le gouvernement du Cameroun a confirmé la protection de la forêt de Ngoïla-Mintom comme concession de conservation, au lieu d’attribuer sa surface totale de 895.492 ha à l’exploitation forestière industrielle. Annoncée lors de la huitième conférence des Parties à la Convention sur la Diversité Biologique (CBD), cette décision ministérielle ouvre de nouvelles perspectives particulièrement intéressantes.


Au moins 3’300 espèces endémiques de plantes et 90 espèces animales telles que l’Okapi et le paon congolais n’apparaissent nulle part ailleurs que dans cette région.

Ngoïla-Mintom (Cameroun) « La semaine dernière,
nous avons publié une nouvelle étude et des nouvelles cartes sur
l’état des dernières forêts anciennes de la planète afin de montrer
l’urgence à agir contre la déforestation. Notre travail a montré
qu’il reste seulement 12% des forêts anciennes en afrique. Il est,
donc, indispensable de les protéger durablement et légalement »,
explique Illanga Itoua, chargée de campagne forêt africaine pour
Greenpeace.