Les autorités égyptiennes refusent toujours de laisser le navire pénétrer dans leurs eaux territoriales tant que les autorités françaises n’auront pas été capables de présenter les documents officiels stipulant que le navire respecte les critères de la convention de Bâle.

Méditerranée  Les autorités égyptiennes
refusent toujours de laisser le navire pénétrer dans leurs eaux
territoriales tant que les autorités françaises n’auront pas été
capables de présenter les documents officiels stipulant que le
navire respecte les critères de la convention de Bâle.

A l’heure actuelle, le bateau est toujours situé hors des eaux
égyptiennes et les deux militants de Greenpeace sont toujours
positionnés sur le mât du navire. Equipés et terminés à tenir, ils
resteront jusqu’à ce que la France reconnaisse enfin sa
responsabilité dans le désamiantage du navire et rappelle le
Clemenceau dans le port de Toulon. Du côté des autorités
égyptiennes comme du côté des associations opposées à ce départ, la
convention de Bâle reste et doit être la seule et unique base
légale sur laquelle s’appuyer pour statuer sur l’avenir du bateau.
Aussi, en l’état, le navire ne peut pas et n’est pas autorisé à
franchir le canal de Suez.

« Chaque heure qui passe enferme un peu plus la France dans une
position intenable. Nous nous interrogeons d’ailleurs fortement sur
le jusqu’ou-bitisme du ministère de la Défense qui non content
d’avoir entraîné la saisine de la cour Suprême indienne, pousse
maintenant le gouvernement dans des relations difficiles avec les
autorités égyptiennes. Au niveau national, nous espérons également
une prise de position forte du ministère de l’Environnement qui
doit monter au créneau pour que cesse cette mascarade. Ni l’Inde,
ni l’Egypte, ni les pays limitrophes ne doivent subir et assumer
les errements du ministère de la Défense français, » déclare Yannick
Jadot, directeur des campagnes de Greenpeace France.

« Le président et le rapporteur de la mission parlementaire sur
l’amiante Jean Le Garrec (PS) et Jean Lemière (UMP) ont écrit le 11
janvier au Premier ministre pour lui faire de leurs préoccupations
concernant les péripéties du traitement du porte-avion et les
conséquences à en tirer , rappelle Annie Thébaud-Mony, porte-parole
de Ban Asbestos. Moins de deux mois après la prise de position des
sénateurs sur la question , cette interpellation du Gouvernement
par les députés fait échos à l’émotion et l’indignation que suscite
la balade du Clemenceau dans l’opinion publique française et
internationale. La France doit apporter immédiatement une réponse
politique et morale forte pour sortir de cette crise. »