Après Ziguinchor, Joal fait exploser le baromètre. 

Alors que les volontaires de Greenpeace s’attellent à monter les bâches sur le sable blanc de la plage de Joal, les premiers pêcheurs de la nuit commencent déjà à débarquer leur captures.

Apres Ziguinchor, la veille, c’était au tour de Joal, premier port de pêche du Sénégal, de recevoir la caravane de Greenpeace Afrique : «Ma Voix, Mon futur».

Le long voyage que nous avions effectué, le soir précédant l’événement, avait fait son effet sur le physique des membres de l’équipe. Mais rien n’y fera, leur détermination était sans limite. 

Malgré notre arrivée matinale sur les lieux, l’ambiance était déjà au rendez-vous. Le son du Djimbé et les voix des volontaires se mirent à haranguer la foule.   

Très vite nous sommes envahis par des centaines de personnes. En tenue de travail pour la plupart d’entre elles, pêcheurs, femmes transformatrices, mareyeurs, porteurs, vendeurs, etc., chacun veut donner sa voix. Chacun veut jouer sa partition dans l’appel de Greenpeace pour une gestion durable des ressources halieutiques au Sénégal.

Il était à peine 9H quand nous collections notre cinq centième signature alors qu’une marrée humaine attend son tour pour apposer son empreinte sur l’une des bâches préparée à cet effet. Les échos de Ziguinchor  avait fait tache d’huile dans le village.

A midi, les 1200 signatures sont dépassées. Le soleil au zénith. C’est l’heure d’arrivée pour les pêcheurs de jour. L’effervescence refait surface. Il faut négocier pour garder des bâches pour les autres localités.

Comme à Ziguinchor, Joal a répondu à la caravane «Ma Voix, Mon futur». «Nous attendons de pieds fermes les hommes politiques du Sénégal », ont-ils lance en chœur.