Pendant que les candidats à la présidentielle 2012 battent campagne, Greenpeace et les pêcheurs artisans disent « Non au Bradage du Poisson Sénégalais ».

Acceuilli et escorté par environ 50 pêcheurs artisans au port de Dakar, le bateau de Greenpeace « MY Arctic Sunrise » a réunis dans la journée du 16 février des invités venus des ambassades, représentants de la pêche industrielles, scientifiques, pêcheurs artisans, gouvernement, ONG internationaux et média pour discuter des questions de la pêche. Une bonne représentativité des acteurs clés qui ont tous et chacun un rôle à jouer dans la protection des ressources halieutiques du Sénégal.

Un seul grand absent au rendez-vous : des représentants des Partis Politiques ! 

Des activistes de Greenpeace mènent une action contre un bateau Russe au large des eaux sénégalaises. Depuis quelques temps, le Sénégal est devenu la cible de navires de pêches Russes qui vident ses eaux, mettant ainsi en péril les moyens de subsistance des pêcheurs locaux.

 

Pourtant l’objet de la conférence de presse de ce jour s’adresse plus particulièrement aux futurs dirigeants du pays qui ont la haute responsabilité de mettre en place des politiques de gestion de pêche durables et équitables.

Il n’est plus un secret que les ressources halieutiques du Sénégal sont aujourd’hui surexploitées, du fait d’une présence des bateaux étrangers dans les eaux sénégalaises. La production journalière de certains de ces navires peut aller jusqu’à 300 tonnes, quantité qui représente la capture de 50 petites pirogues en un an. 

A cette allure, nous lèguerons à nos enfants des mers vident!

Aujourd’hui plus que jamais, les politiciens doivent prendre des engagements clairs pour garantir la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des millions de sénégalais.

Dans une déclaration conjointe adressée aux candidats à la Magistrature Suprême, Greenpeace et les pêcheurs artisans déclare : « Nous sommes déterminés à nous mobiliser solidairement contre l’octroi d’autorisations de pêche à la flotte chalutière étrangère tant que les conditions d’une pêche durable n’auront pas été établies dans les eaux sénégalaises »

Les médias nationaux et internationaux qui ont répondus présents à cette invitation véhiculeront certainement ce message qui j’espère retiendra la plus grande attention des futurs dirigeants du Sénégal. 

Le bateau de Greenpeace sillonnera les eaux sénégalaises pendant quelques jours pour y documenter et exposer les activités de la pêche industrielle étrangère.