1. Sous pression, la SocFin publie une politique Zéro Déforestation
En février 2016, Greenpeace a publié une enquête sur les plantations de la Socfin, détenue à 38,75% par le groupe Bolloré, et exhorté son PDG Vincent Bolloré à s’engager immédiatement contre la déforestation. Près de 100 000 personnes ont signé la pétition demandant l’adoption d’une politique Zéro Déforestation par la Socfin au groupe Bolloré, un de ses principaux actionnaires. Enfin, le 5 décembre dernier, la société a publié une politique de « Gestion responsable » pour ses plantations de palmiers à huile et d’hévéas. Le document comporte des engagements Zéro Déforestation ambitieux basés sur la méthodologie « High Carbone Stock » (HCS).
2. Non à la fraude au tonnage : un pas important pour les pêcheries au Sénégal
Suite à la publication d’un rapport dénonçant les dérives dans les pêcheries en Afrique de l’Ouest, les équipes de la campagne Océan ont lancé un défi au gouvernement sénégalais au moment clef du renouvellement des licences de pêche. Une pétition accompagnée d’un travail médiatique et politique ont permis d’obtenir des avancées significatives, notamment la promesse de recalculer le tonnage de tous les navires de pêche industrielle battant pavillon Sénégal.
3. Les trois plus gros détaillants sud africains s’engagent à militer pour les énergies renouvelables
En avril, Greenpeace Afrique lançait en Afrique du Sud une campagne inédite pour inciter les plus importants supermarchés à devenir 100% renouvelables. Après une action au siège de Pick N Pay, les trois plus gros détaillants sud africains se sont réunis autour d’une table ronde organisée par Greenpeace et se sont engagés à militer pour les énergies renouvelables. La campagne va continuer en 2017, afin de convaincre les autres acteurs de s’associer au mouvement.
4. Flash mob pour la Journée Mondiale de l’Océan
En juin, nous avons célébré la Journée mondiale de l'océan avec des pêcheurs et des amoureux de l'océan sur la corniche de Dakar. Avec les associations de pêcheurs-artisans, nous avons travaillé sur des demandes concrètes pour une pêche plus durable à remettre au gouvernement.
5. Quand le gouvernement de la RDC rompt son propre moratoire sur les forêts
Une enquête de Greenpeace Afrique a révélé que le gouvernement de la république démocratique du Congo a violé ses propres règles en autorisant des entreprises forestières à exploiter une zone aussi grande que 1,3 million terrains de football. Greenpeace Afrique a dénoncé ce scandale au cours d’une conférence de presse à Kinshasa. Le premier Ministre a immédiatement rappelé à l’ordre son ministre de l’Environnement, qui avait validé les permis, et ceux-ci ont été révoqués.
6. Un vent de changement avec notre nouvelle Directrice Executive, Njeri Kabeberi
Riche d’une longue expérience dans l'activisme pour les droits de l’Homme, Njeri veut conduire Greenpeace Afrique dans un nouveau mouvement de justice environnementale pour les Africains et par les Africains. «L'Afrique a un rôle majeur à jouer dans les efforts mondiaux visant à inverser le changement climatique. Il est important que le continent travaille ensemble pour pousser à mettre fin à l'exploitation forestière illégale, la pêche non durable et soutienne un passage de l'agriculture industrielle à l'agriculture écologique pour veiller à ce que notre biodiversité soit protégée », a ajouté Njeri.
7. Mettre un terme aux plantations d’huile de palme de SGSOC
Greenpeace Afrique a dénoncé les agissements criminels d’une plantation de palmiers à huile au Cameroun - SG Sustainable Oils Cameroon (SGSOC). Nous avons soutenu la plainte déposée par 244 agriculteurs pour violation de leur propriété, et plus de 180 000 personnes ont ajouté leurs noms à une pétition pour demander au gouvernement camerounais de ne pas renouveler ou prolonger la concession accordée à l’entreprise, qui a expiré en novembre dernier.
8. La marche des fermiers kenyans pour une agriculture écologique
Au Kenya, Greenpeace et ses partenaires ont accompagné une vingtaine de fermiers à travers des régions désertiques du pays pour mettre en valeur la résilience de l’agriculture écologique face au changement climatique. Les fermiers ont rencontré et échangé avec leurs homologues, ainsi que des responsables officiels locaux afin de demander plus de soutiens pour les pratiques agricoles durables. La marche s’est terminée par une rencontre avec les principaux bailleurs de fonds internationaux.