Dans un pays comme le Sénégal où la pêche emploie plus de 600 000 personnes et assure, jusqu’à hauteur de 50%, les besoins en protéines animales des populations, les conséquences de la surpêche par les bateaux étrangers sont énormes et dramatiques.
Confrontés à la raréfaction, de plus en plus accrue, des ressources halieutiques et à la concurrence déloyale des chalutiers-usines étrangers, les pêcheurs sénégalais entrevoient leur avenir avec scepticisme. Paupérisation, angoisse quotidienne, danger permanent dans leur activité…, ils en appellent à leurs dirigeants.